Les larmes de Marie-Antoinette de Juliette Benzoni

Présentation de l’éditeur :

Dans les jardins du château de Versailles, le vernissage de l’exposition  » Magie d’une reine « , consacrée à Marie-Antoinette, rassemble aristocrates et collectionneurs. Parmi les invités, Aldo Morosini, prince vénitien et antiquaire, attire tous les regards. Mais la somptueuse réception est bouleversée par un crime étrange : un homme s’effondre, un loup de carnaval en velours noir planté dans le dos à l’aide d’un poignard… La disparition de l’un des bijoux exposés, une larme de diamant, explique-t-elle ce meurtre ? Pourquoi l’assassin signe-t-il ses forfaits  » le Vengeur de la Reine  » ? Pressentant que le destin tragique de Marie-Antoinette hante toujours les murs de Versailles, Morosini décide de mener l’enquête. Mais, alors que le mystère s’épaissit, les victimes continuent de tomber, comme sacrifiées au souvenir d’une reine qui déchaîna les passions..

Mon avis :

Je me suis laissée tenter en empruntant ce livre à la bibliothèque, parce que je n’avais pas lu de romans de Juliette Benzoni depuis très longtemps (plusieurs décennies ?) et parce qu’il était question de Marie-Antoinette. Autant vous le dire tout de suite, j’ai préféré lire Au service secret de Marie-Antoinette, tome 3 : La Mariée était en Rose Bertin de Frédéric Lenormand.

Ce qui m’a gêné, au tout début du roman, c’est que l’on e sait pas exactement quand se passe l’action – sas doute ceux qui ont lu les sept tomes précédents des aventures d’Aldo Morosini le savaient, mais pas moi, d’ailleurs, c’est par le plus grand des hasards que j’ai découvert que c’était le tome 8. Aldo Morosini est un personnage comme on n’en fait plus, du moins, je l’espère. Il est misogyne, regrette que sa femme, qui vient d’accoucher de leur troisième enfant, préfère allaiter plutôt que de le suivre dans ses aventures, il l’a déjà trompé deux fois et continuera sans doute. C’est un séducteur ! Traduction : un mufle.

Il est entouré d’une nuée d’amis, hommes ou femmes, qui le secondent dans ses enquêtes. Ils sont majoritairement sympathiques, et surtout très bavards. Le roman lui-même est très bavard, je ne compte plus les longues pages remplies de description, les dialogues, qui ne font pas progresser l’action, les quiproquos non plus.

Oui, l’on parle de Marie-Antoinette, de ses bijoux, entre thuriféraires absolus de la reine et détracteurs tout aussi absolus. Pas de juste milieu avec Marie-Antoinette : comme de son vivant, soit on l’aime, soit on la déteste, lui mettant tous les tourments du royaume de France sur le dos. L’on croisera aussi une ombre maléfique qui plane sur le destin d’une vivante, et un vivant qui ferait mieux de vivre avec son temps.

Bref, ce n’est pas ma meilleure lecture du mois.

 

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