Monstres et mystères de Katarina Mazetti

Présentation de l’éditeur :

Les quatre cousins sont contents de se retrouver sur l’île de tante Frida pour les vacances de la Toussaint. Chocolats chauds, histoires de fantômes à se faire peur, la semaine s’annonce parfaite ! Mais quelle est cette lueur qu’ils aperçoivent la nuit près du vieux phare abandonné ? Sur le continent, un groupe d’individus masqués rôde. Et s’ils n’étaient pas seulement là pour fêter Halloween ?

Mon avis :

Plus cette série progresse, plus elle devient intéressante. Les quatre cousins ne viennent que pour les vacances de la Toussaint, et pourtant, il va s’en passer, des événements. Le premier d’entre eux est que l’on rencontre enfin sur l’île aux Grèbes une des soeurs Karlsson : Molly, la mère de Georges. Ce n’est rien de dire que les frangines ne sont pas très proches, elles ne le sont pas du tout ! L’accueil de Frida est presque aussi froid que la température ambiante, c’est dire. Il permet aussi de découvrir Molly dans l’excice de ses fonctions. Autant Frida change de métier tous les six mois, autant Molly reste une actrice émérite et cultivée – pour la plus grande douleur de certains.

Tout semblerai presque léger, c’est la période d’Halloween ! Les gens se déguisent, se promènent dans les rues ainsi, sans attirer l’attention. Puis, il ne se passe jamais rien dans ce petit coin de la Suède, rien, absolument rien, au point que les policiers peuvent papoter au téléphone sans problème. Enfin… jusqu’à ce que des vols, bien réels, se produisent, et là, il faut bien enquêter même si ces gentils policiers ne savent plus trop comment faire. Vous avez dit « formation des policiers » ?

« C’est seulement dans les livres que les enfants sont capables d’arrêter de vrais bandits », dit Julia, très engagée, pourtant, pour faire bouger les choses (et elle y parvient !). Même sa petite soeur, Bourdon, se montre particulièrement active – il n’y a pas que les garçons pour partir à l’aventure et prendre des risques.

Ce livre pose aussi la question de la Justice, la vraie, et pas seulement celle qui consiste à donner des peines selon les infractions, sans tenir compte des circonstances. Il nous parle aussi de partage et d’altruisme, valeur rare en Suède comme ailleurs, mais dont les cousins Karlsson ne sont pas dépourvus, comme ils l’avaient prouvé dès le premier tome de leurs aventures.

Les cousins Karlsson, une série jeunesse bien sympathique.