Archive | 17 août 2015

Napoléon et Paris – musée Carnavalet

J’ai découvert par hasard cette exposition qui se tient jusqu’au 30 août au musée Carnavalet. L’axe choisi pour cette exposition est de montrer ce que Napoléon a apporté à la ville de Paris. Elle est à réserver aux fans de l’empereur : il faut connaître un minimum sa biographie, sa famille, pour être à l’aise dans ce qui est montré. Il est peu questions des guerres qu’a mené Napoléon (et de tous les morts), si ce n’est pour évoquer le siège de Paris en 1814 et les nombreux morts ou cette citation de Chateaubriand, montrant que Paris n’était plus une ville inaccessible.

Les premières salles sont tournés vers les éléments biographiques parisiens – Napoléon a étudié à Paris, il a participé à certains épisodes de la Révolution française. Il y échappa à un attentat à la bombe. Il y fut sacré empereur aussi. Il y épousa Marie-Louise d’Autriche. Ici naquit le roi de Rome. Ici aussi eut lieu, en 1812, la conspiration du général Malet, qui faillit réussir et déchaîna la colère de Napoléon : personne, croyant l’empereur mort, n’avait pensé à nommer l’impératrice régente du roi de Rome ! Personne n’avait pensé que le roi de Rome était le successeur de son père. Napoléon avait trouvé une faille de taille à son empire.

La deuxième partie montre le legs administratif de Napoléon : les lycées, la préfecture de Paris, la numérotation des rues (voir, juste avant l’exposition, la très belle collection d’enseignes du musée) mais aussi une police, omniprésente, chargée de surveiller les cafés, et autres lieus où l’ordre pourrait être remis en cause.

La troisième partie est consacrée à la cour de Napoléon aux Tuileries. (note : le jardin des Tuileries est mon second jardin préféré de Paris, après le Luxembourg. Il faut y avoir pique-niquer en plein mois de janvier avec 67 élèves pour l’apprécier encore plus seule, par beau temps). Vous y verrez, entre autre, des portraits de ces frères et soeur, un portrait du roi de Rome, mais aussi des vêtements, des peignes-diadèmes, du mobilier et le fauteuil du trône de Napoléon.

La quatrième partie nous permet de découvrir la ville rêvée de Napoléon, ces projets pour la ville, ceux qu’il a pu mener à bien, comme ceux qui sont restés à l’état de projet. Je retiens le palais Brognard, l’église de la Madeleine, et le percement de la rue de Rivoli. Il en est bien d’autres, je tiens à faire « de mémoire ». Napoléon III allait mener le rêver jusqu’à son terme, au cours du second empire.

La dernière partie de l’exposition nous montre « la légende napoléonienne à Paris ». Napoléon souhaitait, dans son testament, reposer sur les bords de la Seine. Ses cendres reviendront en France en 1840 (escortées par le prince de Joinville, fils de Louis-Phillipe Ier).

Comme il n’était pas possible de prendre des photos de l’exposition, je mets ci-dessous des photos prises dans la cour du musée Carnavalet :

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IMG_20150813_114921Voici d’autres photos, prises dans le square Georges Cain :

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