How to seize a dragon’s jewel

Dragon jewelPrésentation de l’éditeur (en France) :

Pourchassé comme ennemi public numéro un par les Vikings comme par les dragons en révolte, Harold (Hiccup en VO) joue sa dernière carte : retrouver la Pierre-Dragon, objet mythique et magique capable de conjurer le pire des mauvais sorts.

Précisions :

Au Royaume-Uni, ce volume est le dixième de la série, et se nomme « comment se saisir du bijou d’un dragon » (traduction approximative de ma part). En France, il s’agit du volume neuf et il se nomme « comment sauver la vie de son meilleur ami ». Merci de dévoiler le seul intérêt (ou presque) de ce volume.

Mon avis :

J’ai lu ce livre en VO, et c’est une approche particulièrement intéressante. Dans certains cas (je pense à l’oeuvre de Ken Bruen), je suis éblouie par le talent du traducteur. Dans d’autres, je préfère ne rien dire. Ici, dans ce roman de littérature jeunesse, j’ai été sensible aux nombreuses répétitions, non seulement dans l’intrigue, mais aussi dans les formules qui rythment le texte. Je n’ai pas compté le nombre de fois que Thor est invoqué, j’aurai peut-être dû.

Revoici donc les aventures de notre apprenti dragonnier, devenu ennemi n°1 alors que sa tribu, dont son père, Stoick, n’est plus le chef, a été réduite en esclavage. Lui-même est un hors-la-loi depuis six mois déjà, et il est totalement isolé. Ces seuls compagnons sont ses dragons. Ces six mois ne nous sont pas racontés, ce qui n’empêche que l’intrigue elle-même est répétitive, ou, pour être plus juste, invraisemblable, même pour un univers de littérature fantasy jeunesse. Ce ne sont plus des ficelles qu’utilise l’auteur, mais des cordes, bien visibles, pour mettre encore plus son héros  dans l’embarras. Pour le tirer d’affaire, il lui faut bien plus de temps. J’ai trop souvent eu l’impression que des épisodes pourraient être supprimés, sans rien ôter à la trame principale  – à moins que ces personnages ne reviennent pour le tome suivant, annoncé pour janvier. Je me suis même demandée pourquoi certains personnages que j’avais un peu oubliés, voire complètement oubliés, revenaient dans l’intrigue, pour disparaître à nouveau presque immédiatement.

Reste le meilleur ami de Hiccup, Fishlegs (Findus en VF). Nous découvrons, alors même qu’il est porté disparu, l’histoire tragique de ses origines – soit une vingtaine de pages réellement intéressantes, même s’il a fallu attendre dix tomes et trois cents pages pour cela. Nous découvrons aussi que des personnages, jusque là très manichéens, pouvaient changer – à croire que, dans cette histoire, seuls les dragons et Hiccup évoluaient. Non, autant vous le dire tout de suite, ce n’est pas le très méchant Alvin qui devient bon. Mais ce serait intéressant.

Je me demande combien de tomes il reste encore pour terminer cette aventure. J’aimerai connaître la fin : comme pour d’autres séries, je ne craquerai pas si près du but.

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3 réflexions sur “How to seize a dragon’s jewel

    • Et moi, j’ai une bonne dizaine de billets à rédiger – et deux de programmés pour dimanche.
      Si je ne voulais pas terminer cette série, commencée depuis des années, je crois que je l’abandonnerai, tant elle devient répétitive.

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