Carmilla

tea-cup-and-queen-lylouanneMon résumé :

Laura nous raconte son histoire, cette aventure qui a bien failli lui coûter la vie. Nous sommes au XIXe siècle, en Styrie, dans un château perdu au milieu de la campagne. Laura a 19 ans. Un accident, tout prêt du château, lui fait rencontrer la jeune Carmilla. Sa mère doit partir rapidement, pour une affaire urgente, elle est obligée de laisser sa fille aux bons soins du père de Laura.

Circonstance de lecture :

J’ai lu ce roman il y a deux semaines, je le gardais pour le dimanche victorien. J’aurai dû rédiger mon billet plus tôt.

Mon avis :

Évidemment, je lis ce roman avec les yeux d’un lecteur moderne, et je ne pense pas vous en dévoiler trop en disant que Carmilla est une histoire de vampires.

Ou plutôt, une histoire de vampirette. Carmilla ne s’intéresse qu’aux jeunes filles, ou aux jeunes femmes. Homosexualité féminine ? Franchement, vous avez déjà vu des vampires chastes ? Ah, si, pardon, dans Twilight ! Donc, les intentions de Carmilla sont chastes et pures, et c’est en toute innocence qu’elle se rapproche de jeunes filles très jeunes, très belles. Mouais. N’y a-t-il pas de beaux jeunes hommes en Styrie ? Apparemment non.

Par contre, il existe des hommes d’âge mûr, qui ne parviennent pas à protéger les jeunes filles qui sont sous leur garde, que ce soit leur fille ou celle qu’ils considèrent comme leur fille. Comme quoi, il n’y a pas que les jeunes hommes qui représentent des dangers pour la gente féminine.

Ainsi, Laura et son père sont bien naïfs. L’une est trop jeune, trop inexpérimentée, trop seule enfin dans ce château où elle s’ennuie un peu, il faut bien le dire, l’autre est trop rationnel, trop peu à l’écoute des signes, et pourtant, il croit en l’histoire de la mère de Carmilla. De même, Laura croit en tout ce que lui dit Carmilla, trop contente de se trouver une amie, presque une âme soeur, et tant pis si son comportement est étrange. Carmilla a toujours une explication pour tout, elle a eu le temps de peaufiner sa stratégie.

Heureusement, le bien triomphe, grâce à un concours de circonstance. Nous le savions à l’avance, puisque le récit est rétrospectif. Il aura tout de même fallu plusieurs victimes…

Carmilla est à lire si vous aimez les vampires.

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14 réflexions sur “Carmilla

  1. Pingback: Dimanche victorien d’août | Au Coeur de mes Lectures et mes Rêveries

  2. Ma prof de français me l’avait prêté quand j’étais en 4e, je l’avais lu d’une traite et rendu le lendemain. Je ne m’en souviens plus très bien, mais j’en garde un souvenir de malaise, bien que je crois que j’avais bien aimé.

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