Bons baisers de Moscou : Justin Case par Jean-Luc Bizien

Présentation de l’éditeur :

Étrange message que ce SMS codé en provenance de Russie… Matthew Slides, l’ancien avocat d’affaires, est rattrapé par son passé : Allistair Quinn, un ami perdu de vue depuis des lustres, l’appelle au secours. Le malheureux risque d’être condamné pour espionnage… ou assassiné sans que quiconque ait vent de sa terrible situation. Seule solution pour lui venir en aide ? Embarquer pour Moscou et découvrir de quoi il retourne. Ce que Justin Case n’hésite pas à faire. Destination ? L’ancien paradis des espions !

Mon avis :

Je découvre ce personnage, Justin Case, par le biais de ce livre, alors qu’il a déjà été le héros de trois autres aventures – mieux vaut tard que jamais. Par contre, je ne découvre par l’auteur de Vienne, la nuit, sonne l’heure (mais ceci est une autre histoire).

J’ai eu beaucoup d’images en tête en lisant ce livre. J’ai pensé à Largo Winch, un Largo Winch plus jeune, mais tout aussi volontaire (je parle de la bande dessinée, pas des films, entendons-nous bien) en découvrant le personnage de Justin Case. Quant au personnage de Matthew Slide, l’avocat qui a eu de multiples vies, je l’ai imaginé sous les traits d’Alan Cumming, actuel héros de la série Instinct. C’est vous dire à quel point la série est visuelle, prête pour une adaptation télévisée de qualité (oui, je sais, j’ai beaucoup d’imagination, parce que des adaptations ratées, des scénarios écrits sur un timbre poste, il en existe plein).

Mais revenons à notre intrigue, qui nous emmène des États-Unis à la Russie. Ah, les Etats-Unis ! Non, l’on n’y est pas si tranquille que cela, et certains ne reculent devant rien pour éliminer tous les témoins gênants. J’anticipe ? A peine. Presque pas, tant la menace sourd de l’un à l’autre continent. Non, pas le temps de s’ennuyer.

Alors on me dira que, maintenant, la guerre froide est loin, que la tension entre les deux pays n’existent plus. Pas faux. Par contre, le capitalisme, les trafics en tout genre, se portent comme un charme, je vous remercie. L’argent n’a pas d’éthique, et tous les moyens sont bons pour obtenir ce que l’on veut.

Cette phrase pourrait s’appliquer à Justin aussi, sauf qu’il désire aider ceux qui sont victimes d’erreurs judiciaires, bref, des personnes innocentes, pas d’anciens espions se reconvertissant dans trafiquant en activité (je me demande si pôle emploi propose des formations pour ce cursus professionnel). C’est vraiment au nom des liens qui l’unit à son parrain, qui invoque lui-même les liens qui l’ont uni à Allistair qu’il intervient – et ses associés ne manquent ni de répondant, ni d’inventivité.

Bref, si vous aimez les romans divertissants, plus profonds qu’ils n’en ont l’air, n’hésitez pas à lire Bons baisers de Moscou.

 

7 réflexions sur “Bons baisers de Moscou : Justin Case par Jean-Luc Bizien

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