L’honneur du samouraï de David Kirk

Présentation de l’éditeur :

Honneur, Loyauté, Vengeance.

Japon 1600. Musashi Miyamoto était le plus grand guerrier de tous les temps. Avant que lui et ses hommes ne soient vaincus lors de la bataille de Sekigahara qui a vu les Armées de l’Est renverser l’ancien pouvoir.
Survivant mais seul, Musashi doute. Jusqu’alors, il avait vécu et combattu comme un samouraï, fier de sa tradition, loyal aux préceptes de la Voie. Depuis sa défaite, se soumettre aux exigences de l’Honneur, l’une des sept vertus du samouraï, signifie se donner la mort. Et Musashi veut vivre.
Mais, considéré comme un ennemi de la nation, sa tête est mise à prix. S’il a renoncé à la violence, il lui faut se protéger et préparer sa vengeance contre ceux qui veulent sa mort. Pour cela, il n’a qu’un adage : « Le sabre donne la vie. Le sabre donne la mort ».

Mon avis : 

Merci aux éditions Albin Michel et à Babelio pour ce partenariat.
Musashi Miyamoto est un jeune samouraï. Il aurait dû mourir, non pas mourir au combat, il a combattu et survécu, mais se suicider, comme la Voie le demandait. Il avait un but : vivre. Il n’a pas respecter les règles que d’autres voulaient lui imposer. D’autres, d’ailleurs, qui l’ont transformé en fugitif, pour une question d’honneur – le leur, forcément.
Les paysages qui sont décrits sont pourtant si beaux, et ils se retrouvent le théâtre d’affrontements violents. Ne cherchez pas une lutte aseptisée. le sang coule, les blessures ne cicatrisent pas facilement, elles s’infectent même, et les soins qu’il faut apporter pour guérir prennent souvent le temps d’une saison. Quand on vous laisse la possibilité de guérir, évidemment. Oui, c’est la vérité nue des chairs que nous voyons, jusque dans la mort aussi.
Cette violence ne constitue jamais de rebondissements gratuits, elle fait partie de l’intrigue, du corps du roman. Musashi a renoncé à la violence, sauf quand il juge le combat nécessaire.
Traque ou poursuite ? Ces deux éléments se recoupent et pourtant, ce n’est pas exactement la même chose. Misashi fuit, un temps, se fond littéralement dans l’environnement qui l’entoure, avant de rechercher ceux même qui ont lancé la traque – parce que la paix ne serait pas possible sinon.
Et quelle paix, d’ailleurs, dans ce Japon où tout ce qui est au nord d’Edo est vu comme barbare ? Puisque ce livre est un second tome, verra-ton une suite, pour continuer le chemin avec Musashi Miyamoto.

8 réflexions sur “L’honneur du samouraï de David Kirk

  1. oh tiens je viens juste de parler de Miyamoto Musashi sur un autre article…ce samourai me poursuit vraiment…..en tout cas, oui ce livre devrait me plaire…bien que je n’aime pas lire des livres ethniques ecrits par des etrangers (oui je sais c’est bete…lol)

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