Archive | 28 avril 2018

Disparitions à Versailles de Virginie Platel

Présentation de l’éditeur :

Alors qu’elle travaille au Louvre, Elfi découvre que La Paix ramenant l’Abondance de la célèbre portraitiste de Marie-Antoinette, Élisabeth Vigée Le Brun, a disparu… Pas seulement du musée mais bien de la conscience collective. C’est comme s’il n’avait jamais existé. Aussi, lorsqu’un ami scientifique qui ?uvre pour un laboratoire secret à Monaco, lui propose de tester un incroyable voyage dans le temps, Elfi y voit aussitôt l’opportunité de percer le secret de la disparition du tableau. Propulsée, en compagnie d’Inès, en plein c?ur du XVIIIe siècle, elle n’aura que quelques heures pour résoudre des énigmes dont dépendent à la fois leur destin et leur survie dans le turbulent Paris de l’époque, avec Élisabeth Vigée Le Brun en personne, mais aussi dans le Versailles de la dernière reine de France…

Merci à Netgalley et aux éditions MxM pour ce partenariat.

Mon avis : 

Aimez-vous les romans d’aventures ? Aimez vous les romans historiques ? N’êtes-vous pas contre une touche de fantasy ? Si oui, alors ce roman devrait vous plaire. J’ajoute que si, comme moi, vous êtes passionnée par tout ce qui touche à Marie-Antoinette, vous êtes vraiment au bon endroit.
J’ai eu envie de secouer Elfi, qui correspond au prototype de la parfaite épouse telle que j’en ai trop croisé dans ma vie. Ce que j’entends par là ? La jeune femme qui a fait des études, brillantes, qui a un poste à la hauteur de ses qualifications, et qui abandonne un travail qui lui plait pour son « couple » et surtout, pour la carrière de son mari. Bien sûr, c’est un échec – et très souvent, dans la vie aussi.
Tout se brouille après dans sa vie, elle perd ses derniers repères artistiques et c’est là qu’on lui fait une proposition qu’elle ne refuse pas, parce qu’elle ne voit pas vraiment quel sens donner à sa vie. Pour cette mission – car s’en est une – elle rencontre Inès qui est quasiment son contraire. Malgré ses secrets, elle est volontaire, dynamique, débrouillarde, et toujours prête à venir au secours d’Elfy.
Avec elles, le lecteur se trouvera projeté dans un monde très finement reconstitué – parfois un peu trop, j’ai eu parfois l’impression que cela ralentissait l’action. Qu’importe finalement, nous nous trouvons plongés dans ce monde pré-révolutionnaire, dans lequel il fait encore bon vivre pour la noblesse, pas très bon pour tous les autres. Je ne vous parle même pas de la place des femmes. Cela tombe bien, j’aime aussi beaucoup l’oeuvre de madame Vigée-Lebrun, son rapport avec Marie-Antoinette.
Mais le roman historique n’est pas tout, ce livre présente un autre aspect que j’ai presque envie de vous laisser découvrir seul. Il s’agit du volet aventure, mâtinée d’espionnage, sur lequel se clôt le roman. Qu’en sera-t-il dans le tome 2 ? A voir !

Le printemps des écureuils de Kazuo Iwamura

Présentation de l’éditeur :

C’est le dégel. Nic, Nac et Noc explorent les alentours encore enneigés. En fondant, la neige forme un petit ruisseau. Nic, Nac et Noc grimpent sur un bout de bois et se laissent flotter au gré du courant qui les mène à l’étang voisin. Les canards sauvages viennent à la rescousse des trois écureuils apeurés

Mon avis :

Ai-je besoin de vous le préciser ? Je suis une fan des albums d’Iwamura, et celui-ci ne fait pas exception. Ce ne sont pas des souris qui sont à l’honneur, mais trois petits écureuils intrépides.

L’hiver est en train de partir, le printemps s’annonce, et c’est un autre visage de leur lieu de vie qu’ils découvrent. La couleur blanche s’en va pour laisser la place au vert, à la nature qui renaît, aux animaux qui réapparaissent. L’apparition des canards, leur rôle dans l’aventure des petits écureuils est à ce titre emblématique de ce réveil de la nature, de cette mise en mouvement des éléments. Les dessins sont, comme toujours, très beaux, très soignés, très précis, un vrai régal pour les yeux.

Un album à lire en toute saison.