Clary n’en croit pas ses yeux. Elle vient de voir le plus beau garçon de la soirée commettre un meurtre. Et détail terrifiant: le corps de la victime a disparu d’un seul coup!
Mais le pire reste à venir…Sa mère a été kidnappée par d’étranges créatures et l’appartement complètement dévasté.
Sans le savoir, Clary a pénétré dans une guerre invisible entre d’antiques forces démoniaques et la société secrète des chasseurs d’ombres… Une guerre dans laquelle elle a un rôle fatal à jouer.
Challenge cinéma chez Ostinato
Mon avis :
Oyez, oyez ! Si vous avez vu le film et avez été déçu(e), rassurez-vous : le livre est bien meilleur que le film. D’ailleurs, à sa lecture, je me suis demandé comment les « choix », plutôt discutables, du metteur en scène, auraient pu survivre à la mise en images du tome 2.
Prenez Clary, par exemple. Le film en fait une vraie gourde, une sous-Bella en quelque sorte, alors qu’elle est bien plus volontaire dans le roman, n’hésitant pas à baffer le beau héros qui a mis sa vie en péril plutôt que de bafouiller : « ah, bon ? » Elle se sent d’une confondante banalité, en conflit avec sa mère, certes, mais quelle adolescente ne l’a pas été au moins une fois ? Tout ce qu’elle découvre la force à s’adapter très vite, et à venir en aide à Simon, son meilleur ami depuis très longtemps – même si celui-ci espère bien plus et a le don de se mettre dans des situations impossibles. Franchement, depuis quand l’aspirant petit ami doit-il être sauvé par la fille qu’il aime en secret, je vous demande un peu ?
Autre transformation de taille, par rapport au film, toujours, Isabelle et Alec Ligthwood. Dans le film, Alec a une dizaine d’années de plus que dans le film, et il est beaucoup plus touchant, jusque dans ses sacrifices – et ce qui lui arrive dans le tome 2 est bien plus crédible. Et je ne vous parle même pas de Valentin : on peut être fan de Jonathan Rhys Meyers, qui le joue dans le film, on peut se dire aussi qu’il est particulièrement mal choisi pour le rôle. Pour Harry Potter, Ralph Fiennes a bien joué les méchants, pour La cité des ténèbres, (au vue de la description du personnage), j’aurai davantage vu Eric Bana – Valentin est censé être assez costaud, et quinquagénaire et ce n’est pas franchement le cas de l’acteur d’origine irlandaise.
Enfin, l’intrigue du roman est bien mieux menée que celle du film, et le dénouement offre des perspectives bien plus nombreuses quand à l’évolution de la série. Autant, à la vue du film, je me disais qu’une suite ne pourrait être que convenue, autant, à la lecture du roman, je me suis dit que l’auteur pouvait emprunter de nombreuses voies avec ses personnages.
The mortel instruments est une série très divertissante, et drôle. Je conclurai par quelques extraits :
« – Qu’est-ce que c’est que ça ? demanda Alec en dévisageant tour à tour Clary et ses compagnons.
– C’est une fille, répondit Jace, une fois revenu de sa surprise. Tu as forcément déjà vu une fille avant, Alec. ta sœur Isabelle en est une. »
« – A l’avenir, Clarissa, dit-il, aie l’obligeance de m’informer qu’il y a déjà un homme dans ton lit, histoire d’éviter ce genre de situation inconfortable. »
« – C’est là que tu déchires ton T-shirt pour emmailloter ma blessure ? ironisa-t-elle.
Elle détestait la vue du sang, en particulier le sien.
– Si tu voulais que j’arrache mes vêtements, il aurait suffi de demander. C’aurait été beaucoup moins douloureux. »
Pour un jour !
Je me suis souvent demandé si c’était bien…
J’ai bien aimé, c’est saupoudré de drôlerie, entre deux événements tragiques. L’auteur ne se départit jamais de son humour.
Une histoire qui ne me tente pas vraiment…mais peut-être qu’un jour je changerai d’avis.
J’aime bien cette série, je lis le tome 4 actuellement. Et j’aime beaucoup les remerciements de l’auteur, à ses proches, mais aussi à ses chats, qui n’ont vomi qu’une fois sur le manuscrit.
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