Mon avis :
« Quelqu’un croit-il réellement à ce qui s’est produit aux chutes de Reichenbach ? De nombreux articles ont paru dans la presse sur le sujet mais il semble que tous ont laissé de côté un élément important. La vérité. »
Voici comment débute ce roman. L’écriture en est cependant rétrospective, puisque Frederick Chase, le narrateur, n’ignore pas que Sherlock Holmes a survécu et est réapparu trois ans après les événements. S’il relate les faits, il s’interroge sur les causes de sa disparition, et analyse les incohérences dans les actions du détective. Les commentateurs n’ont qu’à bien se tenir.
Qui est Frederick Chase ? Un Pinkerton – ou comment la fine fleur des enquêteurs anglais croise les plus connus des enquêteurs américains. Quand je parle de « fine fleur », je ne parle pas des enquêteurs de Scotland Yard, non, mais de Sherlock Holmes, de ses méthodes, qui inspire Altheyney Jones, un inspecteur fortement marqué par ses rencontres avec le détective. La première rencontre entre Jones et Chase sera déterminante : en analysant l’apparence de Chase, Jones sèmera ainsi la graine d’où naîtra leur amitié. Et comme Chase est le narrateur, il serait presque tentant de voir en lui le Watson d’Altheyney. Ce serait très réducteur.
Quel est le but de leur (ré)union ? Non pas arrêter Moriarty (c’est un peu tard) mais empêcher un criminel américain de prendre sa succession, et d’étendre sur le Royaume-Uni les méthodes violentes qui ont cours sur le nouveau monde. Torture, meurtre, meurtre, torture, enlèvement, attentat, rien n’est épargné à nos enquêteurs qui n’ont qu’une volonté : que tout ceci cesse.
Le récit est brillant, brillamment mené, sans complaisance, ou presque. Trop en dévoilé vous gâcherait le plaisir de lire cet excellent roman, que je ne peux que recommander.
Faut noyer le poisson… 😉 adoré aussi
Ou le requin 😉 Bonne nouvelle !
La nouvelle qui suit le livre m’a bien plu aussi 😉
Noyons les requins, alors 😀
Son point de départ était l’un des sujets de rédaction que je donnais à mes élèves quand Conan Doyle était encore au programme.
Oui !!!
Tu leur demandais de poursuivre le grand hiatus ?? ou alors, tu les faisais s’interroger sur le « mais qu’est-ce qu’ils ont été foutre aux chutes de Reichenbach, ces deux crétins ???? » 😀
Ou alors tu parlais de la nouvelle et pas du roman… 😳 mon vieux travers de l’école « ne lis pas assez les questions et répond à côté ! » 😆
Je parlais de la nouvelle : « comment un brin de persil et du beurre peuvent aider à résoudre une enquête ? »
Pour ton second sujet, j’aurai eu trop peur de la réponse : bah…. voyage de noces entre Sherlock et Watson !
Non, pas voyage de n’os entre eux, je suis contre ! 😦
Ah, le coup du persil qui s’enfonce dans du beurre, c’est assez cochon, quand on y pense 😛
Mes gentils élèves de l’époque m’expliquaient par a plus b que Watson et Sherlock étaient ensemble. Ils auraient pu avoir une idée pareille !
Pffff, les cons ! 😦 sont désespérants, les mômes…
Je ne puis que confirmer.
Merci 😉
Je ne l’ai pas encore lu mais ça ne saurait tarder, je pense. Ton avis, ajouté à ceux que j’ai déjà pu lire me donne terriblement envie de m’y plonger.
je note, je note…
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