Archive | 17 février 2013

Le sceau de Vladimir d’Elena Arsénéva

Vladimir

Quatrième de couverture :

La Russie du Xie siècle à travers les aventures du boyard Artem, proche conseiller du prince Vladimir. Un drame inaugure l’odyssée : le Garde des livres du prince de Rostov est assassiné au cours d’une mission à Zalessk. Vladimir l’avait chargé d’acquérir plusieurs livres grecs fort rare, allant jusqu’à lui confier son sceau personnel.
Dérobé par les meurtriers, le sceau du prince peut se transformer entre leurs mains en une arme redoutable. Ce crime odieux devient dès lors une affaire d’Etat. Fort de son expérience de guerrier et de son habileté diplomatique, Artem, chef des droujinniks, mène l’enquête. Ses investigations le conduiront dans les ruines Berendeï, lieu maudit selon une vieille croyance païenne, un lieu pourtant où Artem ne fera pas que de mauvaises rencontres…

Challenge polar

Mon avis :

Vous me connaissez suffisamment pour savoir que je ne fais pas les choses dans l’ordre, et après avoir lu les tomes 2, 3 et 4 des aventures du Boyard Artem, je lis maintenant… le premier.

Dès ce tome, Artem est immédiatement sympathique.  Mal remis d’une blessure au genou, il n’en est pas moins l’homme de confiance de Vladimir, celui qui est chargé de la délicate mission de retrouver son sceau – sans doute déjà tombé en de mauvaises mains. Le monastère où il enquête avec ses deux fidèles Varlets a beau être au coeur du christianisme, le paganisme a encore de beaux jours devant lui, comme le montre la survie des croyances autour du mystérieux trésor des Berendeï, gardé par les non moins mystérieux fantômes de ce peuple, décimé par une épidémie.

Si Vladimir est un peu en rentrait dans ce premier tome, il le sera moins dans La parure byzantine d’Elena Arseneva , Artem apparaît déjà comme un personnage profondément humain, et donc profondément attachés aux autres êtres humains, quel que soit leur âge ou leur place dans la société.  Homme de devoir, il tente tout pour mener à bien les missions qui lui sont confiés, et pour tenir les promesses qu’il a faites. Phrase sybilline, s’il en est : elle prend tout son sens lors du dénouement.

 

Challenge petit bac par Enna petit bac