Résumé : « Impossible d’étouffer l’affaire : la deuxième victime a été trouvée ce matin, en plein centre-ville. Même mise en scène que pour la première : robe de soie rouge, pieds nus, jupe relevée, pas de sous-vêtement. Le tueur signe son œuvre avec audace et la presse s’en régale. C’est ce qui inquiète l’inspecteur Chen : pour s’exposer si dangereusement, le coupable doit avoir un plan diabolique… »
Mon avis :
Si le meurtrier avait eu la possibilité de consulter un psychanalyste – mais pour cela, il aurait fallu que cette discipline soit reconnue en Chine, rien ne serait arrivé. Comment, pourquoi ? Je ne vous le révélerai pas. Mais ce tueur, que pourchasse Chen, est un personnage hautement intéressant, complexe.
Un tueur en série, c’est extrêmement rare en Chine, et les policiers ne sont pas du tout armés pour enquêter sur ce genre d’affaire,d’autant plus que les références culturelles affleurent dans la manière dont le crime est commis, des références qui renvoient à l’avant-révolution culturelle. Ceux qui sont (sur)vécu à cette période n’ont pas fini de panser leurs plaies, même ceux qui paraissent avoir pleinement réussi.
Un opus dur, pas toujours facile à lire, qui permet d’en savoir un peu plus sur la Chine contemporaine.
Intéressant, donc ! 😀
Merci !
😉
Bonsoir Sharon, il faudrait que je lise ayant beaucoup apprécié Mort d’une héroïne rouge il y a quelques années. Ce qui est intéressant c’est que l’écrivain se sert de la Chine contemporaine comme toile de fond. Bonne soirée.
J’aime bien cet Inspecteur Chen mais c’est vrai que parfois la Chine conserve ses mystères qu’il nous est bien difficile de percer.
Trois ans à répondre. Je crois que le record est battu.
Oui, mais malgré tout, ces lectures restent accessibles, ce n’est pas le cas de tous les livres de littérature chinoise.
Mieux vaut tard que jamais. Oui parfois la littérature chinoise n’est pas à notre portée.
J’ai renoncé à rédiger certains avis à cause de cela. J’ai un policier en cours (j’en suis à la moitié, ce sont en fait quatre nouvelles) et je repousse la poursuite de sa lecture.
Pas toujours facile de rentrer dans un livre après l’avoir mis de côté
Déjà que j’ai eu bien du mal à rentrer dedans tout court… Mais je ne veux pas abandonner.
Bon courage. Parmi les auteurs asiatiques ce ne sont pas les chinois que je préfère
Merci ! Moi non plus, mais j’avais envie de tenter, je pensais que ce serait un roman policier plus accessible.
Ce tome montre encore une fois les ravages et les séquelles de la révolution culturelle. Encore une très bonne enquête de Chen qui vaut surtout pour le regard porté sur la société et pour sa gastronomie 🙂
Oui ! Il y a tant à dire sur le sujet.