Brocélia de Jean-Marc Dhainaut

Présentation de l’éditeur :

Meghan Grayford, une jeune journaliste passionnée par l’exploration de lieux abandonnés, a localisé un vieux manoir dans la forêt de Brocéliande : ses occupants semblent avoir fui précipitamment…
En se faufilant dans cette bâtisse isolée, Meghan ignore encore que son histoire n’est pas peuplée de magie et de fées, mais d’horreur et de sang…
La nuit, quand tout est calme, le Manoir Brocélia se réveille…
La nuit, quand tout est calme, les atrocités de son passé reprennent vie…
La curiosité est un vilain défaut… Meghan aurait mieux fait de s’en souvenir…

Un thriller aussi terrifiant que captivant, dans la lignée des investigations paranormales d’Alan Lambin.

Mon avis : 

Tout d’abord, je tiens à remercier les éditions Taurnada pour ce partenariat.

Dérangeant, déstabilisant, effrayant.

Je ne sais pas comment les personnes qui sont totalement rationnelles prendront cette œuvre. Elle sera sans doute classée en fantastique, et lu ainsi. Pour moi qui crois en certaines manifestations surnaturelles, lire cette œuvre fut plus compliquée.

Le travail de Meghan Grayford et de ses collègues, journalistes, est de traquer les manifestations surnaturelles avérées, prouvées, dont ils ont pu être témoins. Meghan, pour son prochain article, part sur la piste d’un mystérieux manoir et nous basculons dans l’irréel (pas celui du mode subjonctif) ou l’irrationnel, selon le point de vue du lecteur. Il est des personnes pour ne pas craindre de vivre dans des mieux où le malheur a frappé, à plusieurs reprises parfois, en une longue chaîne continue. Et-il encore possible de trouver comment tout a commencé ?

Le prologue nous avait déjà donné une idée de ce qui nous attendait, sans que nous puissions deviner l’étendue de ce que nous allions découvrir. Et si vous ne connaissez pas les légendes celtes, rassurez-vous, le récit est suffisamment explicite pour que tout puisse être compris. Je n’ai garde de confrontes légendes et mythes, qui sont une chose, l’intolérance et la bêtise auxquelles Meghan (et pas seulement elle) seront confrontées – et le lecteur en verra bien assez en sa compagnie.

Même si Alan Lombin n’est pas le personnage principal de ce livre, il intervient dans le roman, de par son expertise et son courage, comme un adjuvant précieux pour Meghan. Il avait promis d’arrêter d’enquêter ? Oui. Peut-on vraiment refuser d’aider quelqu’un qui a besoin de vos savoirs ? Non.

J’ai été happée par le récit et par l’enquête menée par Meghan. Elle est attentive aux récits que l’on se transmet de génération en génération, ou, au contraire, à ce que l’on ne veut surtout pas transmettre, ce que l’on veut taire. Pour ce qui concerne le passé de ce manoir, l’on peut compter sur la voix d’Edmond Varelle, narrateur secondaire de deux récits enchâssés, dans l’un, nous entendrons sa voix, dans l’autre, nous le verrons directement en scène. Nous verrons aussi comment les documents notariés, les plans cadastraux, les successions en absence, documents « réalistes » s’il en est, peuvent être d’une aide précieuse. Puis, cela peut être rassurant, dans une enquête qui ne l’est pas du tout. Je le dis sincèrement, j’ai vraiment eu peur avec les personnages, j’ai tremblé avec eux, j’ai été horrifiée par certains actes passés, bref, j’ai été totalement emportée par cette lecture.

A découvrir !

 

5 réflexions sur “Brocélia de Jean-Marc Dhainaut

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