Archive | 6 août 2022

Les folles enquêtes de Magritte et Georgette, tome 2 : À Knokke-le-Zoute ! de Nadine Monfils

édition Robert Laffont – 288 pages

Présentation de l’éditeur :

Avec la mer du Nord pour dernier terrain vague…
Enfin les vacances, direction Knokke-le-Zoute ! Le peintre Magritte et sa femme Georgette se préparent à savourer les plaisirs de la côte belge : promenades en cuistax, croquettes de crevettes et moules-frites. Mais avant ça, ils profitent de la plage, bien installés dans leur transat. Un peu plus loin, les aboiements de leur chienne Loulou sonnent la fin du farniente. En grattant dans le sable, elle a déterré une main. Une aubaine pour René et Georgette qui vont se livrer à leur plaisir secret : traquer le meurtrier.

Mon avis :

Je ne le redirai jamais assez, et je pense que je le dirai encore quand je lirai d’autres romans : il ne faut jamais partir en vacances quand on est un détective privé. Certes, René Magritte n’a qu’une enquête à son actif, mais quelle enquête ! Là, ils sont à peine arrivée à Knokke-le-Zoute qu’ils vont sur la plage – ce qui est logique quand on part en vacances au bord de la mer. Hélas, trois fois hélas, leur loulou de Poméranie est de la partie aussi, et, en creusant, elle déterre une main, au bout duquel se trouve un corps entier. Il n’est pas venu là tout seul ! Ce n’est pas que les vacances soient finis, non, c’est que René et Georgette vont enquêter, d’autant plus que cet homme, ils le connaissent, ils lui ont parlé la veille.

Enquêter et profiter de leurs vacances, tout de même. Enfin, jusqu’à ce que Carmen arrive – Carmen, leur femme de ménage, qui entretient avec soin la souplesse de leur canapé en y passant un temps fou, tout en vérifiant que leur télévision fonctionne bien également. Enquêter est aussi un moyen de la croiser le moins possible, pour René du moins, parce que Georgette apprécie les potins que lui raconte Carmen fidèlement.

Enquêter et rencontrer d’autres personnes aussi, qui se questionnent un peu moins que René et Georgette Magritte. Oui, une proche disparaît et il suffit parfois de pas grand chose pour rassurer – non, pas voir cette personne, mais avoir l’assurance par une autre qu’elle va bien, qu’elle a simplement oublié de prévenir. Rencontrer des couples qui semblent bien s’entendre, et ne font pas forcément l’effort de maintenir les apparences très longtemps. Croiser aussi des personnes que l’on ne voit pas, auxquelles on ne fait pas attention.

Le roman nous en apprend également beaucoup sur René Magritte, les anecdotes parsèment le roman sans l’alourdir. La série est toujours aussi sympathique, et j’espère qu’après le tome 4 (la série en est là), d’autres tomes suivront.