Archive | 25 août 2022

Les Nuées – Livre 1 Érémos par Nathalie Bernard

Présentation de l’éditeur :

26 mai 2025. Lucie, astronaute, part pour sa première mission spatiale. 49e jour perpétuel de l’an 376 AGS. Voilà quelques rotations que la mère de Lisbeth n’est pas rentrée. Aurait-elle osé s’aventurer par-delà les Brumes, sur la terrible Mer des Nuées ? Premier tome d’un diptyque passionnant, ce roman d’anticipation alterne le point de vue de deux femmes que des siècles séparent, mais aux destins intimement liés.

Merci à netgalley et aux éditions Thierry Magnier pour ce partenariat.

Mon avis : (attention, je ne vais pas me faire que des amis).

A un moment, il faut dire stop, cesser de chercher ce qui nous a plu dans un livre alors que sa lecture a été peu agréable, pour ne pas dire pas agréable du tout. L’argument « oui, mais truc, chose, machin a aimé » ne fonctionne plus sur moi depuis longtemps. L’argument « mais si vous n’avez pas aimé, c’est que vous avez mauvais goût » non plus. Mon avis est subjectif, et j’ai le droit de dire que je n’ai pas apprécié, ce qui n’empêche pas d’autres personnes d’aimer !

Pourquoi je n’ai pas aimé ? Parce que j’avais l’impression de lire encore et toujours le même récit, à savoir celui d’une société post-apocalyptique (ou presque) qui s’est reconstruite en instaurant des règles extrêmement rigides, une société dans laquelle les puissants ont très certainement des choses à cacher, dans laquelle le peuple a si peu de choix, si peu de liberté qu’il s’en rend à peine compte, et que le mot « révolte » n’est même plus dans le langage courant, ou presque. Le fait que je lise beaucoup me donne une impression peut-être un peu faussée, je n’y peux pas grand chose si c’est mon ressenti.

Alors oui, l’on me dira que la catastrophe qui est arrivée, et que nous découvrons dans le journal de Lucie, astronaute, n’a pas grand chose à voir avec la volonté ou la passivité de l’homme. Certes. Et si j’ai préféré la partie racontée par Lucie, parce que je me demandais comment elle allait se terminer, je n’ai pourtant pas été aussi émue que d’autres lecteurs l’ont sans doute été. Quant à la partie concernant Lisbeth, elle m’a semblée parfois longue, très longue, tant il faut du temps pour que tout se mette en place, tant nous découvrons peu à peu la hiérarchie et l’organisation de la société d’Erémos. Oui, c’était nécessaire, je ne dis pas le contraire, je dis simplement que je n’ai pas apprécié ce récit.

A vous de voir si vous souhaitez découvrir cette oeuvre.