De cauchemar et de feu de Nicolas Lebel

Quatrième de couverture :

Paris, jeudi 24 mars 2016 : à quelques jours du dimanche de Pâques, le cadavre d’un homme d’une soixantaine d’années est retrouvé dans un pub parisien, une balle dans chaque genou, une troisième dans le front.
À l’autopsie, on découvre sur son corps une fresque d’entrelacs celtiques et de slogans nationalistes nord-irlandais. Trois lettres barrent ses épaules : IRA.

Mon avis : 

Le capitaine Mehrlicht est un enquêteur qui n’est pas un ami du politiquement correct. Tenez ! « On » lui a encore envoyé une stagiaire, sans se préoccuper de l’état dans lequel il allait la rendre. Maintenant, quand on voit à quel point la chère petite peut être originale, on peut se demander combien de temps elle va tenir tout court dans la police, avec ou sans Mehrlicht, au physique incomparable.
Revenons tout de même au sujet du livre : l’enquête ! Vous vous rendez tout de même compte que c’est un anglais qui s’est fait assassiner en France, un, bientôt suivi par deux autres. Pourquoi n’ont-ils pas la délicatesse de se faire assassiner dans leur pays d’origine afin de laisser en paix les policiers français ? Ils ont assez à faire avec leurs propres problèmes. Je ne vous parle pas de Dos Santos, psychorigide confronté à son passé et à son amour impossible, Latour, et son amour qui semble être devenu enfin possible, sans oublier Mehrlicht, bien décidé à se qualifier enfin pour Question pour un champion. Quand je vous dis que la police française est débordée !
Comme si cela ne suffisait pas, on leur envoie un enquêteur anglais pour les aider, un de ceux qui connaît bien le passé de l’IRA, parce que, bien sûr, de nos jours, tout est fini, oublié, terminé, et les anciens membres de l’organisation vont maintenant de l’avant, utilisant des méthodes plus policées pour obtenir ce qu’ils désirent – la politique ! Parallèlement à l’enquête, nous replongeons dans le passé irlandais, au côté d’un jeune garçon et de ses amis. Nous les voyons grandir, s’engager, lutter, subir, souffrir. Ou comment montrer le conflit irlandais de l’intérieur.
Mehrlicht a beau, parfois, se sentir totalement à côté de la plaque parce qu’il n’a pas remarqué certaines choses, il n’est pas du genre à baisser les bras quand il enquête. Tous auraient dû se le tenir pour dit.

4 réflexions sur “De cauchemar et de feu de Nicolas Lebel

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