Archive | 24 février 2018

Les cousins de Saintonge d’Alain Gandy

Présentation de l’éditeur :

Combes se mouille. Été 1981. Le détective privé Joseph Combes vient passer ses vacances avec son épouse dans le Marais poitevin. Il s’est pris d’affection pour la région lors d’un précédent séjour (voir Le Nœud d’anguilles), à une époque où il était adjudant-chef de la gendarmerie. Un vieil original, qui se fait appeler Goule-ben-aise, accueille le couple à son arrivée. L’histoire de ce fils de Canadiens français n’est pas banale. Pour fuir le syndicat du crime qui, dans les années trente, a abattu ses parents au Canada, Goule-ben-aise est venu s’installer en Saintonge. Non sans avoir transféré en France la fortune familiale qu’il a conservée dans un endroit secret pour pouvoir financer un jour sa vengeance.

Mon avis :

Répétez après moi : ne partez jamais en vacances quand vous êtes enquêteurs. Pourquoi ? Tout simplement parce que l’on est enquêteur à plein temps et que l’on ne peut s’empêcher d’enquêter même quand on est en repos.
Déjà, prendre des vacances à un endroit où l’on a déjà enquêter, même très longtemps auparavant n’est pas forcément l’idée du siècle, même si je conçois que l’on souhaite revoir une région sous de meilleurs auspices.
Tout allait bien, d’ailleurs, au début… y compris la rencontre avec Goule-ben-aise, l’original du coin. Pris d’amitié pour Joseph, il lui confia alors son passé, et, pour faire cours, son passé s’est présenté à lui sous la forme de deux agents du FBI qui devront s’apercevoir que venir en France était une fausse bonne idée.
Je pense que je n’ai pas été assez attentive à la lecture, parce que je me suis souvent perdue dans la chronologie. Pas tant entre le passé américano-canadien de Goule-ben-aise qu’au moment où se déroule l’intrigue. Je me suis parfois perdu dans la foule des personnages secondaires que j’ai croisés, qu’ils soient français, américains, ou grecs. Il faut dire que leur espérance de vie est inversement proportionnelle à leur prudence qui, vous l’aurez compris, n’est pas bien grande. Il ne peut pas se passer grand chose dans le marais poitevin, on n’est pas dans le Far West ! Quoique… Une fusillade est si vite arrivée, et les femmes savent très bien tirer de nos jours.