Présentation de l’éditeur :
Pour Charlie, ce ne devait être rien d’autre qu’une banale journée de travail à la banque. Pour Hicklin, ce ne devait être qu’un casse de plus. Histoire de se refaire un peu à sa sortie de prison. Pour sa petite amie accro au crack, peu importe, puisque de toute façon rien ne se passe jamais comme prévu. Surtout si, dès le départ, on tente de doubler ses partenaires de la Fraternité aryenne. Et puis pourquoi prendre le jeune guichetier en otage ? Maintenant, combien de temps faudra-t-il aux flics et aux membres du gang pour les retrouver ?
Mon avis :
Avant de chroniquer Le diable en personne, il me semblait logique/judicieux de chroniquer Dernier appel pour les vivants, le premier roman de Peter Farris. Un roman fort, violent, cruel, qui nous montre une des facettes de cette Amérique que l’on ne montre jamais, celle de la classe très moyenne, à la limite des laissez-pour-compte.
Charlie, le guichetier, passionné par les fusées, est un garçon très ordinaire qui ne s’en sort pas trop mal, sa mère travaille également, et même s’il y a du Tanguy en lui, il n’est pas vraiment à plaindre. Du moins, jusqu’à ce samedi matin où il a pris son travail, comme d’habitude, où la banque est braquée et où il est pris en otage – et non tué, comme sa collègue.
Il se retrouve alors plongé dans l’univers d’Hicklin, un dur, un vrai. Il sort de prison, il a une petite amie accro au crac, il est de mèche avec des membres de la fraternité aryenne qu’il tente de doubler. Ce n’était pas vraiment une bonne idée, le déchaînement de violence qui suit le prouve.
J’ai lu ce roman à un rythme assez lent, faisant des pauses assez longues entre chaque session. Est-ce pour cette raison que j’ai vraiment été sensibles à l’évolution de Charlie et, ans une moindre mesure, à celle d’Hicklin – ou le dernier baroud d’honneur d’un truand. Il faut dire aussi que Charlie se voit projeter dans le passé, et découvrir que tout n’est pas si lisse dans le passé de sa mère.
Un livre à lire pour les amateurs de romans noirs.
Lu dans le cadre de ce mois … pas désagréable mais qqs jours après il ne m’en reste plus rien !
J’ai mis beaucoup de temps à le finir, ceci explique peut-être pourquoi j’ai gardé plus de souvenirs.
et bin bien noir…surtout quand on touche les sectes races blanches superieures….il y a de quoi fremir….
Oui, surtout à l’heure où elles s’épanouissent outre-Atlantique.
ils ont trouve toute une legitimite….
Hélas oui.
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Hem, pas encore eu le temps de le lire, ni le suivant qui vient de sortir…. Quand je te dis que j’ai du retard, ce n’est pas des paroles en l’air !
J’ai déjà commencé le suivant, mais je ralentis un peu, parce que les cours sont là, et bien là, et il faut aussi que je garde le rythme pour les élèves – premier paquet de copies pas mauvais du tout.
L’année scolaire est longue, l’air de rien…
Surtout quand tes élèves se comportent comme si on était le 4 juillet !
Le jour de la fête nationale américaine ?
Disons plutôt le dernier jour de cour, celui où l’on fait atelier théâtre.
Oh le bordel joyeux que ça doit être ! 😀
Presque, presque. Beaucoup de bagarre en ce moment.
Faut plus d’un mois pour qu’ils se calment, ces graines de voyous ? 😀
Je le crains ! Je n’ai jamais autant couru de ma vie de prof.
Tu es prête pour le marathon, alors ?
Presque, presque.
Encore quelques échauffements et c’est parti !
Cool!
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Bonsoir Sharon! Je viens de relayer tes quatre nouvelles participations au défi Premier roman. Merci de les avoir signalées!
Bonsoir Daniel
Merci beaucoup !
Je t’en prie : j’avais mis un peu de côté ce challenge les six premiers mois de 2017.
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