Présentation de l’éditeur :
2013. Marseille, capitale européenne de la Culture. La manne financière, répandue sur la ville, attise la convoitise d’élus, d’affairistes, de hauts fonctionnaires et même d’artistes prêts à tout pour faire parler d’eux…
Dans une cité des quartiers nord, un officier de police tombe dans une embuscade sous les yeux d’Annabelle, reporter du quotidien régional. Sa meilleure amie, devenue célèbre en quelques jours pour les clichés exclusifs de ce crime, se suicide. Avec l’energie du désespoir, Annabelle tente de comprendre…
Mon avis :
J’ai retrouvé ce livre dans ma PAL, par le plus grand des hasards, me demandant bien ce qu’il faisait là. Je l’ai donc lu, en deux temps, marquant une large pause après le premier tiers, parce que je n’étais pas certaine qu’il valait la peine que je le termine. Maintenant que je l’ai lu et que je rédige cette chronique, je me dis que tout le monde ne va pas apprécier cette chronique, tant pis !
L’action se passe à Marseille – Marseille méritait mieux. Les journalistes et les policiers qui y travaillent aussi. Tout ou presque parait gangrené par l’argent, par la soif de pouvoir, par la corruption.
Le récit donne une vision dégradante des femmes et des hommes. La narratrice ne fait pas exception, sa meilleure amie encore moins. La narratrice peut toujours se plaindre après, on ne lui a visiblement pas appris qu’une femme pouvait dire « non ». Ensuite, heureusement qu’elle n’est que journaliste et pas policière : elle n’a pas le sens de l’observation, surtout en ce qui concerne ses proches. Elle est un personnage féminin abominablement classique, la quarantaine, divorcée, deux enfants, des amants, des séances de gym obligatoires parce qu’elle a quarante ans, bref, elle m’a donné envie de la secouer.
D’autres faits m’ont agacés : le fait de s’attarder à décrire des faits sans intérêt, et de passer sous silence des points très importants, par exemple. Je n’oublie pas l’abondance de point de suspension (parfois une demi-douzaine par pages), les jugements lapidaires qui ralentissent encore plus le développement de l’action, les commentaires faussement naïfs – la narratrice donne l’impression de tout savoir sur tout et de l’imposer aux autres.
Et l’enquête policière, dans cette histoire ? Elle passe au troisième plan, tant les pensées de la narratrice monopolisent le récit. A vrai dire, ce roman pourrait presque être classé dans la rubrique érotique en ce qui concerne son dernier tiers.
Pour faire court, un roman dont je ne recommande pas du tout la lecture.
Voilà une jolie critique dissuasive.
Merci Sharon,grâce à toi, je ne perdrai donc pas mon temps avec cette lecture!
C’était un peu mon but :lisez d’autres livres que celui-ci, il en est de meilleurs !
Je ne connaissais pas et n’a pas particulièrement envie de le lire après lecture de ta chronique.
Ce n’est vraiment pas le meilleur roman policier que j’ai lu de l’année. Je n’ai trouvé qu’un seul autre avis, et il était négatif aussi.
Je ne connais pas du tout cette auteure et je n’ai jamais entendu parler de ce livre, peu ou prou. Effectivement la couverture, le tire et le bandeau sont aguichants mais je me fie à ton avis puisque nous avons souvent les même goûts en matière de polars et là, franchement ma PAL te remercie ! 😉
Apparemment, il a eu une large campagne de presse à sa parution en 2014.
Je t’en prie !
Mais que je t’aime toi ! Pas de notes 😉
Merci ! Elle a aussi écrit un autre roman, dont je pressens qu’il est aussi bon que celui-ci.
Mais c’est magnifique, tout ça !! On va se marrer à le lire alors 😉
Oui !!! Ou alors pas du tout : le tome 2 spoile largement le 1.
De toute façon, on ne perdra rien à ne pas le lire 😉
Exact !
😉
Gloups ! Ok…
A fuir, à éviter, n’importe quel autre roman policier est mieux.
Pingback: Challenge Petit Bac 2017 : 3ème bilan! – Enna lit, Enna Vit!