Archive | 18 avril 2017

Le souffle de la pierre d’Irlande, tome 1 : le feu d’Eric Simard

Présentation de l’éditeur : 

L’Irlande… le pays où mon père a disparu. Pourquoi ma mère qui refusait de retourner sur cette île a-t-elle soudain changé d’avis ? Les landes balayées par les vents réveillent en moi un monde sauvage. Mais un mystère me hante : qui est Fiona, cette jeune aveugle qui vient d’arriver au collège ? Elle surgit dans ma vie comme un feu envoûtant. Elle n’aime pas qu’on touche à la terre, qu’on creuse pour déterrer les choses restées longtemps dans l’obscurité. Je l’ignore encore, mais sa rencontre va bouleverser mon existence.

Mon avis : 

J’ai vu cette série à plusieurs reprises à la bibli, je me suis finalement lancée, et je n’ai pas regretté. La lecture est facile. Les chapitres sont courts mais bien conçus- ils ne coupent pas en deux une action importante pour la délayer, ils contiennent une vraie unité narrative. Le vocabulaire et la syntaxe sont simples, ce qui ne veut pas dire que l’on verse dans un lexique familier ou une construction de phrase relâchée. De la littérature jeunesse accessible mais pas démagogique, c’est déjà ça.

Le narrateur est William, il a douze ans et sa mère, qui a 34 ans, a décidé de partir vivre en Irlande, non sur les traces de son père, déclaré décédé presque un an plus tôt, mais sur celles de ses recherches. Lui et son associé Georg étaient à la recherche d’une tombe, les indices étaient contenus dans un manuscrit, que Georg et Elizabeth continuent à décoder. Ils gardent leurs recherches secrètes, au grand dam du jeune garçon qui voudrait en savoir plus. Pendant ce temps, il vit sa vie d’ado, s’intègre dans son nouvel établissement et est fasciné par Fiona, une jeune fille aux yeux d’émeraude aveugle. Ils deviennent amis, et grâce à elle, il en découvre bien plus qu’il n’aurait voulu, non seulement sur ce que cherchait son père, mais aussi sur son père lui-même.

Cette série en cinq volumes semble avoir connu un beau succès à une époque, elle paraît aujourd’hui délaissée (elle n’est quasiment jamais empruntée) et c’est bien dommage.