Jack Reacher : Never go back

Présentation de l’éditeur :

Des déserts glacés du Dakota du Sud à son ancien bureau de la 110e unité de police de WashingtonDC, la route est longue et semée d’embûches, mais après bien des péripéties et avoir expédié au tapis deux individus qui lui conseillaient de filer s’il ne voulait pas être traduit en cour martiale, Reacher, intrigué et séduit, pousse enfi n la porte du bureau de celle dont il ne connaît pourtant que la voix, le major Susan Turner. Et là, surprise: il tombe sur un commandant Morgan qui l’informe que «le major Susan Turner n’est plus là».

Mon avis :

Ce livre est la dix-septième aventure de Jack Reacher – et j’ai renoncé à compter combien j’en ai lu. Avantage : Jack voyage beaucoup et nous permet de découvrir toutes les facettes de l’Amérique, qu’elle soit profonde ou huppée. Aujourd’hui, après maints détours, le voici enfin revenu chez lui – c’est à dire au 110e régiment. Non, il ne veut pas réintégrer l’armée, même si le bureau qu’il a cabossé est toujours à sa place. Il veut rencontrer Susan, son successeur. Il tombe mal : elle vient d’être arrêtée. De plus, il est mis en accusation pour deux affaires différentes, dont il ne se souvient même plus des protagonistes. L’armée est magnanime, et lui fournit deux avocates pour lui permettre de plaider coupable. Le système judiciaire américain est fabuleux.

L’armée américaine aussi. On peut la remercier pour avoir formé quelqu’un comme Jack Reacher ou Susan Turner, toujours prêts au combat ou à se dissimuler dans la population quoi qu’il arrive. On peut la remercier aussi de protéger ses hommes – ou pas – quel que soit le coût que cela entraîne. On peut la remercier aussi d’avoir du mal à déceler les brebis galeuses qu’elle abrite dans ses rangs, et de ne pas vraiment se soucier de ceux qui rentrent de mission définitivement traumatisés. Pour l’aide psychologique et la capacité à leur apprendre à maîtriser leur agressivité, vous repasserez. Ou comment relâcher des tueurs potentiels dans la nature.

Soyons honnête : quand on lit une aventure de Jack Reacher, ce qui nous intéresse n’est pas de savoir s’il va s’en sortir mais comment il va s’en sortir. Tous les moyens sont bons pour le tenir en dehors de l’affaire principale. Tous les moyens lui seront bons pour parvenir jusqu’à elle. Et même si le dénouement est attendue, même si les rencontres qu’a faites Jack l’amène à défendre encore et toujours ceux qui n’ont pas les moyens de le faire, ceux qui sont laissez-pour compte, lire une de ses aventures est toujours très agréable.

4 réflexions sur “Jack Reacher : Never go back

  1. Peut-être un jour j’attaquerai la série. 17 ? ça fait beaucoup !
    J’ai vu un extrait du dernier film. Et ça me fait très envie ! Il y a une réplique du genre :
    – Mais qui c’est celui-là ?!
    – C’est ton pire cauchemar…

    • Les premiers tomes sont difficiles à trouver. J’aime beaucoup aussi la réplique de Folie furieuse, le tome 9 : Je suis allée dans l’Indiana mais c’était fermé.
      J’espère aller voir le film pendant mes vacances.

  2. J’en ai lu 2 ou 3 – parmi les premiers justement – et j’ai adoré ! Lee Child est vraiment très très fort côté intrigue et rebondissements. C’est toujours un plaisir de le lire !

  3. Moi, j’ai demandé quand partait le car pour Caen et on m’a dit « à quart »… 😆 Je sors mais avant de prendre la porte, je vous dirai que j’ai eu la chance de lire les premiers 😉

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