Archive | 2 décembre 2013

Le rire du vampire de Fabrice Colin

Mon résumé :

Les vacances se déroulent bien pour les petits monstres. Sauf que… la visite de leur oncle, vampire centenaire, est annoncé. Et il n’a pas l’air commode.

Mon avis :

Si vous aimez les vampires, comme moi, vous aimerez beaucoup cette communauté de petits monstres. Ils sont tous très sympathiques, du squelette intello en passant par le facteur loup-garou et la jeune peintre vampire – pour cette dernière, force est de reconnaître que ses tableaux ne sont qu’à son goût.

Ils sont très heureux, c’est le week-end, chacun peut s’adonner à ses hobbies quand boum ! Les parents de Cassandra lui annoncent de Nocturnie – un très beau pays où le temps est exécrable – la visite de l’oncle Karlov. Si certains se réjouissent, d’autres sont plus dubitatifs, un adulte reste un adulte, après tout.

Et ils ne seront pas déçus de cette charmante visite. L’oncle Karlov a un indubitable pouvoir comique, ne le ratez surtout pas, et n’hésitez pas à partager ce plaisir avec de jeunes lecteurs.

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La servante du seigneur de Jean-Louis Fournier

Mon avis :

Ce livre, je m’étais dit que je ne le lirai pas, qu’il n’était pas pour moi.
J’avais tort, j’en suis heureuse, j’ai beaucoup aimé cette lecture même si ce que dit Jean-Louis Fournier est douloureux.
Il a cependant la politesse de dissimuler sa douleur sous une bonne couche d’humour noir. Il s’interroge, il interroge le passé. Il se demande ce qu’il n’a pas vu, pas compris. Il s’interroge sur ce que signifie « être heureux ». Être heureux ne devrait être conjugué qu’à la première personne du singulier et par le principal intéressé. dit-il. Je suis d’accord.
Je me suis sentie parfois mal à l’aise, cependant, j’avais envie de me retirer sur la pointe des pieds pour les laisser s’expliquer, seul à seule. En effet, la version que j’ai eu entre les mains comportent la réponse de cinq pages, de sa fille Marie, un geste d’amour de Jean-Louis Fournier (à mes yeux) plus fort qu’un procès et qu’un gros chèque : sa fille a le mot de la fin. Le style incisif de Marie n’est pas du tout celui que je m’attendais à lire de la part de quelqu’un qui se dit « retirer du monde », et sa combattivité m’a interpelée. Je la comprends, mais je comprends aussi son père, qui essaie de renouer les liens.