Présentation de l’éditeur :
À Florence, la veille de Noël, Langley Smythe, un diplomate retraité d’origine anglaise, est découvert mort dans son appartement. Au terme de son enquête, l’adjudant Guarnaccia, malgré une grippe envahissante et un stagiaire encombrant, va mettre au jour une sombre affaire de trafic d’objets d’art.
Mon avis :
Je n’ai qu’un mot à dire : bravo.
Ceci est le premier roman écrit par Magdalen Nabb, et pour un coup d’essai, c’est un coup de maître. Tombée amoureuse de Florence, elle rend parfaitement justice à cette ville et à ses habitants. L’action se passe au début des années 80, et c’est l’occasion de redécouvrir certains métiers oubliés, le concierge, l’homme de ménage, qui nettoie discrètement les parties communes, le veilleur de nuit qui assure que tout va bien. C’est l’occasion de découvrir aussi la communauté anglaise de Florence, dont certains membres excentriques ne parlent pas italien, même après quinze années passées dans la ville. Cela ne les empêche pas d’aimer sincèrement ce pays, a contrario de la victime, qui mène le même genre de vie que s’il vivait au Royaume-Uni, la bibliothèque (et le vol du Times) remplaçant les soirées passées au club.
Ecrit comme un hommage à Simenon, qui avait cessé d’écrire après la mort tragique de sa fille, Le gentleman florentin comporte un enquêteur qui n’a rien à envier à Maigret. Je ne parle pas de Bacci, le stagiaire ambitieux, incapable de voir ce qui se passe, ou de se poser les bonnes questions. Je parle du brigadier Guarnaccia, terrassé par une mauvaise grippe alors que Noël approche et qu’il veut rejoindre sa famille à Syracuse. C’est quasiment de son lit qu’il résoudra l’enquête, d’une simplicité extrême si, comme lui, on connait les gens et si l’on est attentif aux faits, dans le sens le plus strict du terme. Il faut aussi écouter, entendre les non-dits. La pudeur empêche les confidences, qui auraient pu être salutaires. On ne refait pas l’histoire.
J’ai adoré ce roman, si dense, si riche, mon seul regret est pour le coupable – et oui – car je sais, pour avoir lu Mort au printemps ce qu’il advient de lui par la suite.
Donc ce livre est bien et il faut le lire avant Mort au printemps : j’ai bien compris ? (je me simeonise !!!!)
Et bien, oui, mais il est très difficile de les trouver, même en bibliothèque !
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J’ai bien noté ce titre pour le challenge des quatre saisons (ainsi que les deux autres que tu m’as soumis) mais ne t’inquiète pas si tu ne les vois pas sur over-blog, je suis désormais sur wordpress http://lesmotsdelafin.wordpress.com/challenge-des-quatre-saisons/
à bientôt,
Merci pour le nouveau lien.
Je crois que beaucoup de blogueuses ont migré sur WP, OB devrait commencer à se poser des questions…
@bientôt.
Je note pour un prochain voyage en Italie alors 🙂
J’avais beaucoup aimé Florence et ton enthousiasme est communicatif alors pourquoi pas ?
Alors cela va être dur de le trouver ?! je note et je verrai chez un bouquiniste.
Les bons livres te vont bien au teint.
Encore une tentation pour une série 10/18 !! 🙂
Exactement !
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Tu fais envie et après tu nous dis qu’on ne les trouve plus, shame !!! 😆 Bon, en même temps, je ne vais pas me jeter dessus de suite mais je note !!!^^
Je navigue entre bibliothèque (même là, je n’ai trouvé qu’un volume), bouquiniste et achats d’occasion sur le net.
Merci !!!!
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