La rivière des âmes perdues de James D. Doss

Présentation de l’éditeur :

Dans les montagnes Rocheuses du Colorado, une vieille femme indienne est troublée par des visions maléfiques. Très attachée aux croyances taditionnelles de son peuple, Daisy Perika a cette certitude : les forces des ténèbres sont à l’oeuvre… Le meurtre d’une jeune scientifique, non loin de là, dans la petite ville de Granite Creck, en est-il à l’épreuve ? Meurtre brutal et déroutant de l’avis de Scott Paris, chef de la police. L’enquête dangereuse qu’il s’apprête à conduire va le mener aux frontières d’un monde qu’il connaît, mais aussi de lui-même. C’est initialement par pure curiosité qu’il consent à rencontrer Daisy, la tante de Charlie Moon, un policier indien de la réserve voisine. Elle insistait tant pour être présentée au matukash venu de l’Est. En fait, dans ses rêves, la vieille femme a déjà rencontré Scott Paris. C’était sur la rivière des âmes perdues…

Mon avis : 

Amateur de série policière franchouillarde, adepte de la rationalité, du cartésianisme, passez votre chemin : ce livre n’est pas pour vous. Par contre, si vous aimez Tony Hillerman (cité par un des personnages, en forme d’hommage), Kirk Mitchell ou Craig Johnson, n’hésitez pas si ces livres croisent votre route, vous ne le regretterez pas.
Une jeune scientifique a été assassinée dans des circonstances particulièrement sordides, un suspect est immédiatement pourchassé par la police qui, il faut bien le dire, n’est pas forcément toujours à la hauteur. La situation ne serait pas si tragique, elle en serait presque risible, comme un running gag du suspect roi de l’évasion si des victimes collatérales ne se trouvaient sur sa route et si, finalement, il fallait bien se rendre à l’évidence : un suspect n’est pas un coupable.
Scott Parish est quelqu’un de rationnel, oui. Ou plutôt, quelqu’un qui ne veut pas s’abandonner à ce monde qu’il pressent, qu’il ressent. Il essaie de ne pas se raccrocher à ses sensations, et à écarter ce que lui a dit Daisy, la tante de Charlie Moon. Il a déjà suffisamment à faire avec les indices qui s’accumulent, les suspicions envers certains membres de l’université, trop polis, ou trop mystérieux pour être honnête. Je ne vous parle même pas de cette journaliste qui s’est invitée dans sa vie. Ambitieuse, Amanda vise plus haut que le journal dans lequel elle travaille, que les compte-rendu qu’elle écrit. Se servir de Scott Paris ? Non, pas vraiment – cependant, elle reste journaliste.
Oui, mon avis n’est pas très long, mais les oeuvres de James D Doss sont des romans que j’aime partager plutôt qu’analyser, surtout quand un auteur nous emporte ainsi dans son univers.

18 réflexions sur “La rivière des âmes perdues de James D. Doss

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