Strad de Dominique Sylvain

 

Présentation de l’éditeur :

La détective privée Louise Morvan doit enquêter sur le vol d’un Stradivarius, un violon unique valant la bagatelle de 24 millions de francs. Pour cela, en collaboration avec l’Office central de répression du trafic de biens culturels, elle surveille l’appartement parisien de Christian Donovan, un antiquaire spécialiste des instruments anciens et receleur potentiel. Parallèlement, une artiste, Ophélie Reix, est assassinée alors qu’elle réalise une performance en descendant la Seine sur un pneumatique en forme de croix. Cette fois c’est le commissaire Serge Clementi, l’amant de Louise, qui va tenter de faire la lumière. Les deux enquêtes vont évidemment se rejoindre…

Mon avis :

J’ai dû finir ce livre voici une dizaine de jours, et je n’en ai pas gardé un très grand souvenir. A vrai dire, je n’étais déjà pas très convaincu par ce titre en cour de lecture, alors j’ai laissé traîner la rédaction de mon avis.
Pourquoi n’ai-je pas vraiment aimé ce titre ? Autant j’apprécie la série Lola Jost et Ingrid Diesel, autant Louise Morvan m’a laissée de marbre, non parce qu’elle est détective privée mais parce qu’elle manque de consistance à mes yeux. Elle est en couple avec un policier charmant, très pro, mais elle en pince (un peu) pour un autre sur lequel elle est chargée d’enquêter. Plus que le vol du Stradivarius, c’est l’assassinat du jeune violoniste à qui on l’avait prêté qui m’a marqué – de même que les méthodes de certains vendeurs/trafiquants que je ne dévoilerai pas ici.

Par contre, la seconde affaire… Je suis complètement hermétique au monde des performeurs, je suis trop rationnelle, trop « carrée » comme diraient mes collègues. Bizarrement, alors que la disparition de la soeur jumelle d’Ophélie aurait dû me toucher – et elle me touche – les décisions qu’elle a prises après m’ont semblé vraiment trop extrêmes. Les conséquences sont trop importantes pour celles et ceux qui l’entourent. Au fond, la seule personne qu’ait vraiment aimé Ophélie à mes yeux est Ophélie elle-même. Abandonner la musique et sa rigueur pour des performances est pour moi un signe de ce déséquilibre, même si son tatouage sonne comme un hommage à la défunte Olympia.

Pour conclure ce billet pas vraiment positif, un peu de musique :

4 réflexions sur “Strad de Dominique Sylvain

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