La tourneuse de vent

édition Rageot – 288 pages.

Présentation de l’éditeur :

Solveig est maladroite et rêveuse. À la maison comme à l’auberge familiale du Pays du Nord, elle cumule les bourdes. Mais quand sa sœur Sigrid est changée en poule par le Mage du Bout du Monde, Solveig décide de la délivrer du maléfice. Elle part en quête d’un mage qui saura les aider. Dans la Forêt du Centre du Monde, elle découvre que l’index de sa main droite est couvert d’or. Que se passe-t-il ? Puis elle rencontre Méliès, apprenti magicien aussi ambitieux que mystérieux, Fantine une aspirante détestable, la géante femme à barbe Barberine, et le Sorcier des Lumières, être obséquieux décidé à s’attirer les faveurs de l’Empereur du Ciel, seigneur du cosmos.

Solveig réussira-t-elle à lever la malédiction de sa sœur ? Pourra-t-elle éveiller les pouvoirs magiques qui sommeillent en elle ? Percera-t-elle à jour l’étrange Méliès et le détestable Sorcier des Lumières ? Suivez-la dans la Forêt du Centre du Monde pour le découvrir !

Mon avis :

J’ai failli passer à coté de ce livre. Si, si, sincèrement. J’ai commencé à le lire, et, au bout d’à peu près 60 pages, j’ai fait une pause, parce que l’histoire partait dans une direction qui m’a surprise, et cette direction ne me convenait pas vraiment. Je précise qu’il s’agit uniquement d’un goût personnel – écrire son avis, c’est aussi dire que l’on peut ne pas apprécier certaines intrigues, sans que cela ne leur ôte leurs qualités stylistiques. Il a fallu que je parvienne à la moitié du roman pour que je rentre à nouveau dans l’histoire. En revanche, j’ai vraiment apprécié la deuxième moitié du livre.
Pourquoi ? Peut-être parce que certains personnages que l’on croise dans le deuxième quart du livre sont franchement imbuvables, et l’on peut se demander comment on peut espérer de leur part un peu d’humanité, tout simplement. Je pense notamment au personnage du Sorcier des lumières, qui sait parfaitement exploiter les capacités des autres, ou de Fantine, qui sait se rendre parfaitement détestable et ne cherche que les moyens de parvenir à ses fins, tout en piétinant allégrement autrui. Je pense aussi aux parents de Solveig, qui ne soutiennent pas vraiment leur fille puisqu’elle ne correspond pas à ce à quoi ils s’attendaient. Oui, j’ai préféré la seconde partie parce qu’elle est davantage remplie de péripéties, parce que le ton est plus humoristique, parce que le personnage de Solveig prend aussi toute son envergure, comme celui de Mélies, ce fameux apprenti magicien contre lequel tout le monde ou presque avait mis en garde Solveig. L’on fait aussi connaissance avec des personnages véritablement différents, véritablement lumineux, des personnages qui ne pensent pas uniquement à eux, et cela fait du bien.
Un roman qui a déjà conquis de nombreux lecteurs et qui, je l’espère, continuera à en conquérir davantage encore.
Merci à Netgalley et aux éditions Rageot pour ce partenariat.

2 réflexions sur “La tourneuse de vent

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