Les Nuées – Livre 2 Néro par Nathalie Bernard

Présentation de l’éditeur :

25 juin 2025 : Chris, commandant en chef du sous-marin nucléaire, constate la disparition du monde tel qu’il l’a connu. Celui-ci est plongé dans une nuit terriblement froide. Jour perpétuel indéfini : Lisbeth découvre la société de Néro, aux mœurs bien différentes d’Érémos. Arrivera-t-elle à s’y intégrer et à retrouver sa mère ? Suite et fin d’un diptyque passionnant, où les fils étroitement liés de deux destins parlent en profondeur de la transmission, de la construction des sociétés et de la nature humaine face au désastre.

Merci aux éditions Thierry Magnier et à Netgalley pour ce partenariat.

Mon avis : 

J’ai lu le premier tome, et je ne l’avais pas vraiment apprécié. Je m’attendais à ressentir les mêmes sensations pour le tome 2, ce n’est pas le cas. Peut-être parce que je connaissais déjà l’un des personnages principaux, Lisbeth, et que je m’étais attachée à elle, à son désir de fuir la société dans laquelle elle vit, de découvrir un ailleurs, un ailleurs qui ne serait pas cette société hiérarchisée, sclérosée, dans laquelle les puissants exploitent la majorité des citoyens (pour ne pas dire plus). Dans ce second tome, elle découvre la société de Nero, qui est différente, parce que les impératifs pour la survie de ses membres est différente aussi. Je ne veux pas donner trop de détails, mais la condition féminine n’est pas vraiment appréciable dans cette société non plus. Je reconnais cependant qu’elle pourrait être bien pire, même si le rôle des femmes semble être réduit à sa plus simple expression. Le rôle des hommes aussi, si l’on n’y réfléchit bien. Dans ce monde d’après, c’est  la survie qui domine, non la vie.

Le contrepoint du récit de Lisbet est founi par Chris, commandant d’un sous-marin nucléaire. Note : on ne parle que rarement des sous-mariniers, des hommes et des femmes qui vivent, travaillent, servent leur pays sous la mer. En fait, on ne parle d’eux qu’en cas de catastrophe, et Les nuées ne font pas exception. Chris est un commandant, il est aussi un mari, un père, qui peine à maintenir des liens avec son fils, certain qu’une catastrophe écologique ne peut que survenir. Et Chris vit cette catastrophe que nous connaissons par le tome 1, et dont il ne peut mesurer l’étendue, lui qui est, avec ses hommes et femmes, au fond de l’océan. De son côté, il y aura aussi des décisions à prendre, des épreuves à surmonter, et comme ces mots paraissent légers par rapport à ce qu’ils vivent. Même s’il faut être fort, physiquement, psychologiquement pour travailler dans un sous-marin, rien ne peut vraiment préparer à ce qu’ils vivront, à ce qu’ils construiront – ou pas.

Le titre du diptyque prend tout son sens dans cette deuxième partie, et c’est aussi très angoissant pour moi à lire, pour ne pas dire fortement déprimant. Alors oui, j’ai suivi ces personnages, j’ai partagé leurs émotions, leurs sensations, et ce n’était franchement pas facile.

A vous de voir si vous souhaitez découvrir Les nuées.

 

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