Présentation de l’éditeur :
Kingston, 3 décembre 1976. Deux jours avant un concert en faveur de la paix organisé par le parti au pouvoir, dans un climat d’extrême tension politique, sept hommes armés font irruption au domicile de Bob Marley. Le chanteur est touché à la poitrine et au bras. Pourtant, à la date prévue, il réunira plus de 80 000 personnes lors d’un concert historique. Construit comme une vaste fresque épique habitée par des dizaines de personnages, ce livre monumental, couronné par le Man Booker Prize 2015, nous entraîne en Jamaïque et aux Etats-Unis, des années 1970 à nos jours. Convoquant hommes politiques, journalistes, agents de la CIA, barons de la drogue et membres de gangs, il s’interroge avec force sur les éternelles questions du pouvoir, de l’argent, du racisme, des inégalités et de la violence du monde.
Merci aux éditions Albin Michel et à Aurore pour ce partenariat.
Mon avis :
854 pages, cinq parties, une action qui se déroule sur quinze ans, de la Jamaïque aux Etats-Unis, une cinquantaine de personnages, autant dire qu’entrer dans ce livre et arriver jusqu’au bout demande du souffle – tout en sachant qu’il est bien plus aisé de lire que de l’écrire.
Ne pas s’effrayer, ne pas rebrousser chemin : pas facile, tant la violence qui nous est racontée, décrite, est quotidienne. Tout peut arriver, n’importe qui peut devenir une cible, une victime. Personne n’est en sécurité, y compris quand la police est sur les lieux. Même Bob Marley, qui sera toujours appelé « Le Chanteur ». Il sera toujours question de lui, implicitement, même après sa mort, et pourtant, il est la seule voix que l’on n’entendra pas dans ce roman polyphonique.
Presque tous auront la parole – y compris le fantôme d’un politicien assassiné, le gamin qui s’est engagé dans un gang, un tueur à gages ou une réceptionniste au chômage. Presque aucun n’en sortira indemne. Pourtant, une forme de rédemption est possible, à condition d’avoir de la chance (toujours utile, la chance) et la volonté chevillée au corps.
Le langage est souvent très cru, tout comme certaines scènes. Elles sont là et, finalement, servent aussi à caractériser la violence des relations entre les êtres -même les relations amoureuses.
L’humour est parfois présent – je pense au personnage d’Alex Pierce, journaliste très chanceux. Parfois. C’est grâce à lui que le titre du livre prendra son sens et me semblera aussi une histoire à continuer – ou pas.
Brève histoire de sept meurtressurprendra, étonnera, choquera sans doute, mais ne laissera pas indifférent.
J’ai encore 3 livres de 500 pages à lire alors je vais éviter pour le moment, ça plus la violence, on verra plus tard !! Mais je ne doute pas que ce soit instructif ! 😉
J’ai vraiment eu beaucoup de mal à le terminer, mais je l’ai terminé. Je ne regrette pas cette plongée dans la littérature jamaïcaine.
Brève histoire ? 854 pages, ce n’est pas bref ! 😆 Je t’avoue que j’ai hésité et que je n’ai pas pris le livre… j’hésite toujours, là ! 😉
Je me suis fais un peu avoir par le titre…… Je te comprends je suis ressortie avec un avis mitigé.
Je reste sur ma « mitigeation » alors et je passe !
Je te comprends !
Merci ! Elle a free, elle a tout compris ! 😉
J’ai très envie de le lire ce roman, j’espère qu’il me plaira !