Mon résumé :
Augustine Meaulnes et apparu un jour dans la vie de François Seuret, et la vie de ce jeune adolescent, fils d’instituteurs, ne sera plus jamais la même.
Mon avis :
Lu à la fin de mes études de lettres, relu en 2015 pour le faire étudier à mes élèves – et toujours, je n’accroche pas à ce roman, considéré comme un monument de la littérature française. Déjà, il y a quinze ans, j’étais restée extérieur à ce roman, essentiellement masculin – peut-être les garçons, les adolescents, s’y retrouvent davantage que moi.
Roman de la tragédie et de la mort imminente: on oublie trop souvent que si Augustin Meaulnes part en pension et rencontre François Seuret, c’est parce que son petit frère est mort d’une pneumonie, contractée après s’être baigné dans une eau trop froide. Pas de douleurs palpables chez l’aîné, pourtant. La mort comme faisant partie de la vie. Idem avec la mort d’Yvonne de Galais, figure féminine bien de son temps. Toute sa jeunesse, elle fut au petits soins pour son frère, elle sacrifie son bonheur dès sa nuit de noces au profit de son frère chéri. Elle vit une grossesse douloureuse, solitaire, minée en partie parce qu’elle ne sait pas ce qu’est devenu Meaulnes, et meurt en mettant au monde leur fille. Augustin fait passer ses remords adolescents avant sa vie d’adulte, et une autre en paie le prix. Le seul à connaître un dénouement heureux c’est Franz de Galais, qui ne s’est jamais soucié de personne si ce n’est de lui-même. S’est-il d’ailleurs aperçu de la disparition de ses proches ? Non, lui qui a son petit bonheur dans sa petite maison. Frantz est resté un grand enfant, François Seuret, son presque double, est devenu un adulte, en contant les aventures des autres, en y participant un peu, aussi, mais en n’osant jamais dire. Inaptitude au bonheur ou volonté de privilégier celui des autres ? Aux lecteurs de trancher.
J’ai rêvé de longues heures en compagnie de ce livre. Lu et relu sans jamais me lasser.
Lu deux fois – et je ne pense pas le relire à nouveau.
J’ai lu ce roman il y a quelques années et je dois dire que je l’ai bien aimé et j’en garde encore un bon souvenir.
J’en garde… des cours – et c’est tout.
Lu et relu pendant mon adolescence. J’en garde un sentiment très fort. C’est ce livre qui m’a amenée à la littérature, aux classiques
Pour ma part, c’est plutôt le livre qui a failli m’en détourner.
Je l’ai lu très jeune et j’avais adoré (j’avais 11 ans), j’a
Je devais avoir vingt ans quand je l’ai lu.
…suite… J’avais vu le film dans la foulée avec Brigitte Fossey et c’était très beau visuellement. Il faudrait que je le relise mais j’ai bien peur d’être déçue avec ce que tu en dis et surtout avec le recul…
J’ai préparé le questionnaire grippé, j’ai fait cours après dessus, et l’analyse de mes élèves n’a fait que conforter la mienne. Maintenant, j’ai l’impression que tout le monde aime ce roman sauf moi !
J’ai eu du mal aussi à y rentrer et à le trouver aussi sublime que beaucoup. Un bon souvenir de lecture néanmoins.
Mon souvenir de post-ado était presque bon. Par contre, la professeur que je suis n’a pas vraiment apprécié.