La promesse de Robert Crais

Talent éditions – 464 pages

Présentation de l’éditeur : 

Loyauté, dévouement, lutte contre l’injustice, telles sont les valeurs qui ont toujours animé le détective privé Elvis Cole et ses deux fidèles acolytes, Joe Pike et Jon Stone. Quand ils font une promesse, ils la tiennent. Même lorsque cette promesse pourrait bien leur coûter la vie.
Elvis Cole vient d’être engagé par une dénommée Meryl Lawrence pour retrouver une amie et collègue de travail qui se serait soi-disant enfuie avec un inconnu rencontré en ligne et quelques centaines de milliers de dollars qu’elle aurait détournés. Une enquête banale se dit Elvis. Jusqu’à ce qu’il découvre que la disparue travaille comme ingénieure chimiste pour une entreprise qui fabrique des explosifs pour l’armée américaine.

Mon avis : 

Non, ce n’est pas possible. Et pourtant, si : je n’ai pas chroniqué un roman de Robert Crais depuis cinq ans ! Et pourtant, j’ai l’impression que ce n’était pas il y a si longtemps que cela, tant j’ai vraiment reconnu, à la lecture, les personnages et l’atmosphère que l’auteur sait recréer autour de Cole, de Pike et de Stone. C’était déjà un bon point pour moi : les retrouver et les apprécier. En cherchant bien, j’ai découvert que cela faisait en fait quelques années que les romans de Robert Crais n’avaient plus été traduits en français : j’espère donc que celui-ci trouvera son public, et que les titres non traduits à ce jour le seront à leur tour.

Dès le début ou presque, Cole se retrouve mêlé à une affaire qui n’était pas la sienne : un meurtre. Il peut toujours se maudire (ou pas) d’avoir donné la chasse au suspect, d’avoir été ainsi dans le collimateur de la police, qui était sur les lieux. Cole cherchait simplement quelqu’un qui connaissait la personne qu’il recherchait – Amy, chimiste de son état, a quitté son travail et a détourné une énorme somme d’argent. Meryl, amie, collègue, et haut placée à la sécurité, veut absolument la retrouver – pour de multiples raisons, et la culpabilité qu’elle éprouve à son encontre n’est pas des moindres. Cole doit faire avec cette cliente exigeante – la discrétion est de mise. Il doit faire aussi avec ce qu’il découvre peu à peu, et met à jour quelque chose de bien plus grave qu’un simple détournement d’argent.

Amy, la disparue, souffre. Elle souffre parce que son fils unique, Jacob, a été tué dans un attentat. Elle veut comprendre ce qui s’est passé, elle veut des réponses à toutes les questions qu’elle se pose, elle veut savoir – et plus encore. Elle veut savoir parce qu’elle ne sait rien, parce que l’enquête n’a débouché sur rien, parce que le gouvernement américain n’a pu répondre à strictement aucune de ses questions Mais jusqu’où est-elle prête à aller pour moins souffrir ? C’est ce que Cole devra découvrir.

Ce que j’ai apprécié particulièrement dans ce livre, c’est le choix qu’a fait l’auteur de se focaliser, pendant certains chapitres, sur le personnage de Maggie, sur le syndrome de stress post-traumatique dont elle souffre, sur ses liens très fort avec Scott, sur les liens très fort qu’elle avait avec Peter. Oui, j’ai eu peur pour elle, parce qu’elle est totalement dévouée, parce que c’est elle qui est en première ligne. Ah oui, je ne l’ai pas précisé : Maggie est un berger allemand, membre de la brigade cynophile, et elle est douée. Très. Elle et son maitre (mais Scott est bien plus que cela, leurs liens sont véritablement forts) ont vu le meurtrier, et c’est pour cette raison que leurs vies sont en danger. Je vous laisse deviner qui se retrouve mêler à cette affaire, et qui se demande si, en fait, les deux affaires ne sont pas liées.

C’est une enquête qui à la fois enchaîne les péripéties mais prend aussi son temps, de découvrir les personnages, leurs motivations, de nous plonger aussi dans ce que l’Amérique peut faire de meilleur et de pire. La promesse m’a donné une envie : reprendre avec plus d’assiduité la lecture de polars américains, parce que celui-ci m’a entrainé sur des pistes que je ne pensais pas parcourir.

Merci aux éditions Talent haut et à Netgalley pour ce partenariat.

Challenge « American Year » – The Cannibal Lecteur et Chroniques Littéraires (du 15 novembre 2023 au 15 novembre 2024).

 

4 réflexions sur “La promesse de Robert Crais

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