(Presque) jeune, (presque) jolie, (de nouveau) célibataire de Stéphanie Pélerin

Merci aux éditions Mazarine, à Stéphanie et à Marie pour ce partenariat.

Présentation de l’éditeur :

Quand Ivana se fait larguer comme une vieille chaussette par Baptiste, après huit ans d’amour, il ne lui reste plus que ses kilos et ses rides à compter. Pas facile de se retrouver sur le marché des célibataires à la trentaine, quand, pour couronner le tout, on manque de confiance en soi.
Tentant d’ignorer son chagrin, elle décide de reprendre sa vie (et son corps) en main et s’inscrit sur « Be my boy », célèbre site de rencontres. Si l’offre est alléchante, les produits sont souvent de second choix, voire des retours de marchandise… Heureusement, il reste les amies et le bon vin.

Mon avis :

Comment qualifier ce roman ? Je dirai « une romance contemporaine ». Ivana est une héroïne d’aujourd’hui, dans laquelle, si l’on ne se reconnait pas dans son portrait et son parcours (toutes les femmes ne sont pas professeurs, séparées, et en léger surpoids), on pourrait reconnaître une proche, une amie.

En effet, Ivana a été plaquée, après plusieurs années de vie commune, par un homme qui ne s’est jamais véritablement engagé, sauf pour des faits matériels : l’achat d’un appartement, oui, le mariage et un enfant, non. Que faire alors ? D’autres auraient écrit le long mea culpa d’une femme qui prend tout sur elle, se reproche ce qui s’est passé, et met tout en oeuvre pour reconquérir l’homme qu’elle a aimé. Sauf que nous sommes dans un livre contemporain, dans lequel les femmes préfèrent se tourner vers l’avenir plutôt que porter le poids d’une culpabilité qui n’a jamais eu lieu d’être. Et les années 2010 offrent de nombreuses manières de reprendre sa vie en main.

Tenez, par exemple, ces fameuses réunions pour perdre du poids, ou ces séances à la salle de sport – et de subir le regard des autres, et des humiliations tenaces, surtout après des craquages la veille. Mais c’est plus rapide que de se demander pourquoi l’on compense en mangeant. Tenez, encore, ces méthodes de drague « 2016 » grâce aux nouvelles technologies. L’auteur a su éviter l’écueil de faire de ces rencontres d’un genre nouveau la finalité du roman – il n’en est rien. Ce n’est pas non plus un catalogue du meilleur et du pire, mais des rencontres plus ou moins réussies, surtout si l’on garde à l’esprit qu’Ivana est professeur.

Pro-fes-seur – métier qui véhicule énormément de clichés et certains les lui réservent à l’envie – forcément. Pour ma part, directement concernée par ce métier, j’ai trouvé que le milieu du corps enseignant était particulièrement bien croqué. Que dire de la « reconquête du mois de juin » ? Pour y parvenir, il faudrait Jules César et Napoléon réunis – au moins.

(Presque) jeune, (presque) jolie, (de nouveau) célibataire est un roman qui se lit avec plaisir, qui aborde des thèmes intemporels dans un style contemporain.

premier roman

 

7 réflexions sur “(Presque) jeune, (presque) jolie, (de nouveau) célibataire de Stéphanie Pélerin

  1. Une chronique honnête qui me donne envie de le lire, pendant les « vacances » (si tant est que je sois en vacances un jour,( mais c’est un autre débat), disons dans une période où j’aurais envie de contemporain sans prise de tête ! 😉

  2. Pingback: Lectures sous le soleil de Grèce (3) – Bar à BD

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