Présentation de l’éditeur :
La découverte de corps décapités dans Hyde Park fait resurgir une peur que les Londoniens n’avaient plus ressentie depuis Jack l’Éventreur. Et si , Thomas Pitt, récemment promu commissaire, ne trouve pas très vite le coupable, on ne donne pas cher de sa tête ! Un premier cadavre est retrouvé sur un bateau, puis un second dans un kiosque à musique. Les indices sont biens maigres. Y a-t-il un point commun entre les victimes, un officier de marine respecté et un musicien ?
Mon avis :
Thomas Pitt a été promu commissaire, ce qui ne plaît pas à tout le monde : n’est-il pas un « homme du peuple » ? Sa première enquête ne s’annonce pas facile, puisqu’aucun faux pas ne lui sera pardonné. Charlotte, de son côté, décore leur nouvelle maison. Est-ce à dire qu’elle cède à la frivolité ? Point. Elle partagera d’ailleurs les inquiétudes de son mari. Londres n’est plus une ville sûre. L’a-t-elle seulement été ?
Ce n’est pas tant que le rythme de l’enquête est lent, c’est que l’enquête est tout sauf facile à résoudre. Pas de mobile apparent, pas de point commun entre les victimes, et les personnes qui ont découvert les corps auraient fortement aimé être ailleurs ! En revanche, le lecteur peut à nouveau, et comme dans tous les romans d’Anne Perry, découvrir une analyse fine de la société de l’époque, de la place des femmes, de leurs droits, pour ne pas dire plutôt leur absence de droit, y compris au sein de leur foyer. Je ne vous parle pas non plus de la place des hommes, du moins de ceux qui ne correspondent pas à ce que la (bonne) société attend d’eux.
Le bourreau de Hyde Park est une enquête de Thomas Pitt très réussie.
Et si reprenais mes Anne Perry ?
Tiens il y avait longtemps que je n’avais plus vu de chroniques sur Anne Perry. Toujours pas pour moi malgré Londres…
Bises.
Vu que je lis les chroniques à l’envers (en descendant le fil), je vois que celui-ci est avant « Traitors gate » et qu’il était à lire pour le 1er avril 14 ! Je m’en souviens moins, sauf que son agent adjoint ne lui avait pas fait la fête ni facilité la tâche !
Il est moins marquant que Traitor gates. Il m’a fait penser à un roman de Claude Izner lu l’an dernier – beaucoup de similitude dans la construction des intrigues.
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