Présentation de l’éditeur :
Ici, les maisons ne valent plus rien et les gens s’en vont, en les abandonnant purement et simplement ; la ville est en lambeaux. Nous sommes à Detroit en 2008 et une blague circule : que le dernier qui parte éteigne la lumière. On dirait que c’est arrivé. C’est dans cette ville menacée de faillite qu’Eugène, un jeune ingénieur français, débarque pour superviser un projet automobile. C’est dans un de ces quartiers désertés que grandit Charlie, Charlie qui vient, à l’instar de centaines d’enfants, de disparaître. Mais pour aller où, bon Dieu, se demande l’inspecteur Brown chargé de l’enquête.
Mon avis :
J’avais beaucoup aimé le précédent livre de Thomas B. Reverdy, Les évaporés. Je suis au regret de dire qu’il n’en est pas de même pour celui-ci, comme si, à peine le livre refermé, je ne pouvais me souvenir ni de l’intrigue, ni des personnages. Pire : je me souviens à peine de Détroit, ville que j’aurai pourtant aimé découvrir. Je ne me suis pas sentie concernée par ce qui arrivait à Eugène. Je suis presque restée indifférente au destin de Charlie et de ses camarades, comme si l’indifférence de la police et de leurs proches était contagieuse. Seul constat : la disparition, des êtres, des choses, semble un thème récurrent dans l’oeuvre de Thomas B. Reverdy.
Aïe, un livre qui s’évapore sitôt lu, c’est pas bon signe ; il aurait peut-être du s’intituler « Il était un livre »….
Ne surtout pas me demander le nom des personnages si je n’ai pas la quatrième de couverture sous les yeux. Peut-être, oui….
Je suis comme toi, j’avais adoré les évaporés et celui-ci m’a déçu.
ouille!!! c’est un des seuls qui me tentait lors de cette rentrée littéraire. Je le lirai tout de même… Merci pour ton avis
Bon, j’attendrais le suivant et je reste sur mon bon souvenir des Evaporés.
Les évaporés restent un bon souvenir pour moi aussi. J’attendais peut-être trop de celui-ci.
Détroit, histoire d’un désastre… dommage que le livre s’oublie si vite… enfin, moi je tâcherai de ne pas oublier la détresse de Détroit… voir ça dans un pays « avancé » ça fait mal aux tripes parce que ça pend au nez de tout le monde, même si, dans le cas de la ville, elle ne dépendait que de l’industrie automobile. Motor City va devenir Ghost city.
Oui, c’est dommage. Peut-être parce que le personnage principal arrive à Détroit, au lieu d’être quelqu’un qui y a grandi, et qui a connu la faillite de la ville de l’intérieur. Les seuls habitants de Détroit que nous suivons sont les enfants, et encore – l’auteur n’a pas tissé suffisamment de liens entre les personnages pour véritablement parvenir à nous intéresser à eux.
Pour lire le désastre de Détroit, il vaut peut-être mieux que je me tourne vers des auteurs américains.
Oh non, fallait aussi un qui y avait grandi, qui avait vu la ville tomber en faillite… dommage !
Oui, c’est plutôt ce que j’attendais, effectivement. Il y a la serveuse, mais elle ne semble pas avoir grandi là, plutôt avoir vécu en périphérie de la ville.
Merde, c’est con, il y avait moyen de faire mieux…
Oui – ou alors, je suis passée totalement à côté de l’objectif de l’auteur.
Ça nous arrive aussi à tous et toutes…
Oui ! Mais, malheureusement, les avis mitigés sont très nombreux pour ce livre.
Serait-ce un signe ??
Je crois, oui.
♫ Il suffira d’un signe ♪
Je comprends ta déception, il m’a déçue également ..
J’ai l’impression que ce livre n’a jamais véritablement provoqué de coup de coeur chez ses lecteurs.
J’avais aussi lu des billets mitigés sur les Evaporés dans le sens où il était vite oublié malgré ses qualités, à croire, comme tu le souligne que l’évaporation s’est insinuée dans son encrier ! 🙂 Dommage, j’aime beaucoup un autre Reverdy…
J’avais aimé Les Evaporés, je m’en souviens encore aujourd’hui. Par contre, ce titre-ci s’est bel et bien évaporé.
Hop, billet ajouté ! Mais je ne le note pas, celui ci 😉
Merci !
Je ne me souviens même plus de l’intrigue, alors….
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