Présentation de l’éditeur :
Quand, au printemps 1978, Séraphin Cantarel, conservateur des monuments français, débarque avec son assistant Théo au Mont Saint-Michel, les côtes normandes sont souillées par le naufrage de l’Amoco Cadiz. Le projet de classement du Mont au patrimoine mondial de l’Unesco peut-il être compromis ? C’est en tout cas dans ce climat de désarroi que le conservateur investit « La Merveille de l’Occident » avec comme objectif de procéder à la restauration de la flèche du sanctuaire sur lequel veille le célèbre archange.
Mon avis :
Le mont-Saint-Michel est un monument français qui inspire particulièrement les auteurs de romans policiers. Je pense à Maxime Chattham, et son Sang du temps, ou, pour la littérature jeunesse, Le crâne percé d’un trou d’Evelyne Brisou-Pellen.
J’ai trouvé cette lecture sympathique. Ce n’est pas vraiment l’adjectif que l’on attend pour parler d’un roman policier. J’ai passé un agréable moment en la compagnie de Séraphin et Théo mais j’ai eu très souvent envie de les secouer. Est-ce parce que l’action se situe dans les années 70 ? Ils sont tous épouvantablement conformistes, et pas du tout combattifs. Ils sont aussi contemplatifs : ils observent les événements, et agissent peu. Je n’irai pas jusqu’à dire que l’enquête se résout toute seule à quelques pages de la fin, mais presque. Quant à Hélène, la femme bien-aimée de Séraphine, elle n’a pas vraiment un rôle très important dans l’intrigue – soit elle ne voit pas ce qui se passe sous ses yeux, soit elle ne veut pas le voir. Même le naufrage de l’Amoco Cadiz ne suscite pas l’intérêt qu’il aurait dû provoquer. Enfin, si les passages érudits sont nombreux, j’ai trouvé que l’histoire du Mont en lui-même était aussi réduit à la portion congru -parce que tout le monde la connaît déjà ?
Saint-Michel, priez pour nous ! est un roman parfait pour ceux qui aiment les romans policiers reposants.
Je passe même si j’aime les histoires qui se passent au Mont Saint-Michel.
Il y a aussi le livre de Viviane Moore avec Galeran.
Je les aime aussi, mais je ne me suis pas sentie suffisamment au Mont.
Pas encore lu.
Hi hi ! J’adore ta chronique ! Euh…on n’attend pas vraiment qu’un polar soit reposant, quelle que soit la décennie , quelle que soit l’époque ! 😉 Pour avoir vécu dans ces années-là je n’ai pas l’impression que les gens étaient « conformistes », ou « contemplatifs », bien au contraire ! Le conformisme a valsé dans ces années là, avec plus ou moins de bonheur mais c’est un autre débat ! Comme quoi l’Histoire ne sera jamais une science exacte ! 😆
Effectivement, non. Je ne peux pas dire que cela ronronne, car le ronron serait apaisant.
Je ne les ai pas vécues, mais je n’ai pas cette impression-là non plus. Peut-être parce que le personnage principal est du côté du pouvoir, et a renoncé à certaines révoltes pour mener à bien sa carrière.
Je ne sais pas si je le lirai un jour, mais je le note 😉
Merci Salhuna !
Passe, car je n’ai pas envie d’un polar reposant… sauf s’il est étiqueté comme tel (« Mort mystérieuse d’un honorable banquier… »), sinon, j’aime de la profondeur, du charisme, un peu d’action ou des trucs qui me feront entrer dans une autre dimension. Passe ! 😀
Profondeur et charisme, non. Autre dimension : un salon pantouflard, même quand on survole le Mont en hélicoptère.
Je te comprends.
Mes étagères crient pour être plus oxygénée… trop de livres tuent les planchers aussi… J’ai fait ma petite liste pour ton mois du polar en février !!
Je ne te raconte pas l’état des miennes, ni des planchers. Heureusement, Galopin qui dort dans la biliothèque ne touche pas aux livres !
Je ne l’ai toujours pas faite, je ferai au jour le jour, sauf le 24 quand je suis en sortie scolaire.
Un chat qui ne touche pas aux livres, magnifique !!
Je la fais une fois de temps en temps, le gros nettoyage… deux fois l’an !
Oui, c’est un gros avantage. Par contre, il mange tout ce qui est comestible.
Pour l’instant, la dernière bibli n’a pas six mois.
Un chat qui n’est pas difficile pour manger, faudrait expliquer ça à notre Pupuce qui rechigne quand on lui sert deux jours de suite le même goût de boite… mais chez nous, c’est ça ou rien… si elle laisse dans l’assiette, les chiens passeront !
Pas de boite pour Galopin, sinon, ce sont deux jours douloureux pour nous, et lui ne quitte plus son bac de litière. Croquettes, croquettes, et l’on peut lui servir les mêmes constamment, il s’en moque.
Et personne ne laisse les assiette pleines !
Pupuce est difficile, très difficile ! Très peureuse, aussi, c’était quasi un miracle qu’elle laisse mon mari lui mettre à manger ! Ça ne fait aussi QUE 12 ans qu’elle le connait… quand il était venu la première fois, c’était juste mon copain (petit copain) et Pupuce et son frangin était encore jeune et hyper peureux… ils avaient cavalé !! 😀 Les chats dehors, les non apprivoisés, ne bouffent que des croquettes, et eux, ils ne laissent rien au sol, Pupuce, elle laisse dans son bol, les chiens le savent et ils adorent ça !
Le lieu est envoutant , j’avoue y avoir été pour ne pas mourir idiot comme on dit, mais c’est un endroit fantastique. Normal que ça puisse inspirer des auteurs de divers horizons. Il parait qu’il est normand…mais bon les bretons auraient pu en avoir un bout quand même…:D
J’avais sept ans la première fois que j’y suis allée. Je rêve d’y retourner, mais avec mon vertige qui s’est aggravé, je sens que j’aurai dû mal à y retourner.