Présentation de l’éditeur :
Faites vos jeux… Rien ne va plus ! À Blankenberge, sur la côte flamande, un homme est retrouvé baignant dans son sang, tué d’une balle dans la bouche. La veille, il quittait le casino ivre mort, proférant des menaces, et annonçant une vague de meurtres sur la ville. Lorsqu’on découvre le cadavre d’une jeune femme le long de la plage, on prend ses propos au sérieux.
Mon avis :
C’est la fin du monde ! Si, si je vous assure. La catastrophe assurée, pire que tout ce que vous avez pu lire jusqu’à présent dans les romans de Pieter Aspe. Je ne vais pas vous faire languir plus longtemps : Van In s’est mis à la musculation trois fois par semaine ! Je sais, vous aussi vous êtes sous le choc. J’ajoute qu’il a renoncé à la Duvel et qu’il se contente désormais de café. Oui, le monde, à Bruges, ne tourne plus rond.
Mais c’est à Blankenberge, station balnéaire, que les crimes sont commis. Ils sont si nombreux que Van In songe même à venir y loger. Soyons juste : cela ne fait absolument pas fuir les touristes. D’ailleurs, les événements qui ont eu lieu à Bruges ne les ont pas fait fuir non plus, ils se contentent de passer deux heures dans la ville. Suffisant pour en faire le tour et absorber la nourriture soigneusement passée au micro-ondes des grands chefs. Van In enquête donc. Van In délègue, ce qui est vraiment une nouveauté pour lui et inquiète Versavel, qui a pourtant des soucis de son côté. Qui n’en a pas ? Restera toujours fidèle au poste son amitié indéfectible pour Van In, en dépit de ses bizarreries et de ses extravagances.
Van In enquête, certes, mais il sombre aussi peu à peu dans une nouvelle addiction : le jeu. Moralité : la Duvel, à côté, cela paraissait bien moins dangereux pour lui et pour son ménage, qui traverse à nouveau une zone de turbulence. Surtout, Van In est sur une enquête particulièrement difficile, qui s’étend dans le temps, contrairement à d’autres romans policiers qui sont résolus en deux coups de cuillères à pot. Non, il n’est pas facile de mettre la main sur un tueur en série, il n’est pas facile de mettre la main sur plusieurs tueurs, même si les enquêteurs font tout ce qui est possible. Il n’est pas facile non plus de mettre la main sur un de ses célèbres profileurs que l’on voit à longueur de séries ou de romans policiers – ils sont rares et très demandés. Arrêter le tueur, remonter sa piste paraît aussi difficile que de pédaler dans du sable, avec le vent qui vous souffle dans la figure. Et encore une fois, Van In devrait payer de sa personne. Dois-je préciser qu’il a deux fidèles amis, prêts à tout pour l’aider ? Le point positif, c’est que c’est réciproque, Van In aussi ferait n’importe quoi pour eux.
Oui, je n’ai pas dit grand chose sur les mobiles du tueur. A vous de les découvrir en lisant ce roman de Pieter Aspe, un auteur que j’aime toujours autant. Un auteur qui nous rappelle que la cruauté et la barbarie ne soient pas des mots qui appartiennent au passé – malheureusement.
Un auteur que je ne connais pas du tout !
J’ai lu tous ses titres, ou presque. Il fait vraiment partie de mes auteurs de polars préférés.
Crime de lèse-majesté, tu as noté « la côte flamande »… là, je sens revenir les vieilles guerres de mon pays, les guerres de langues, bien entendu, les séparatistes, aussi qui voulaient rebaptiser la Côte Belge en vlaamse kust, la côte flamande… Bon, je remonte sur ma chaise d’où je viens de choir… Aaaah, Sharon, tu viens de rallumer les feux entre le Nord et le Sud… PTDR
J’ai copié/collé plus que noté, c’est le quatrième de couverture qui le dit : N’hésite pas à contacter l’éditeur 😉 !
Je vais leur déclarer la guerre, oui ! PTDR Ils font de la propagande dans les 4ème de cover 😉
Apparemment, oui.
Ils sont aussi doués que ceux qui confondent Normandie et Picardie, ou pensent que la Corse fait partie de la région Provence-Alpe-Côte-d’azur (à leurs risques et périls pour ces derniers).
Déjà que je n’oserais pas dire à un Corse ou à un Breton qu’il est français… mdr
Cela dépend…. si tu es suicidaire ! 😉 De même, ne dis pas à un habitant de Nantes, Loire-Atlantique, qu’il n’est pas breton. Enfin, je dis ça…
Bon, quand je retourne en France, vu que je ne suis pas suicidaire, je fermerai ma gueule et éviterai les sujets qui fâchent ! ;-))
Voi-là. C’est comme le Mont-Saint-Michel (autre sujet qui fâche): il est normand tant que tu es en Normandie, il est breton si tu parles à un breton.
Oui, j’ai déjà lu l’Histoire et le pourquoi du comment il est Normand ET Breton selon… quel truc de fou. Nous avons chacun nos sujets qui fâchent ! PTDR
Selon qu’une rivière coule à sa droite ou à sa gauche… Pratique, surtout quand son cour peut être dévié.
Oui !
Oui, ce devait être le coup du cours dévié… lu l’explication dans un roman et ensuite dans un livre, mais ça remonte à Mathusalem !