Le chat du rocher – tome 3 : Fatale Monna Lisa d’Alice Quinn et Sandra Nelson

Préambule : Tout d’abord, je voudrai remercier Alice Quinn et Sandra Nelson qui m’ont permis de découvrir ce livre en avant-première. J’ajoute que je le chronique avec quelques jours de retard… Ce sont des choses qui m’arrivent.

Mon avis :

Poker est de retour ! Il devient, au fil des tomes, un enquêteur de plus en plus affuté.
Pardon ? Ce n’est pas lui l’enquêteur, c’est Calypso ? Sincèrement, que ferait-elle sans lui ? Plus les enquêtes passent, plus celui-ci se montre investi dans sa mission de chat détective. Il est aussi fortement dépité parce que Calypso ne comprend pas tout ce qu’il essaie de lui faire comprendre (les gestes remplacent la parole, pas le choix) et parce qu’elle se retrouve toujours dans des situations pour le moins :
– loufoques ;
– rocambolesques ;
– dangereuses.
Non, il ne s’agit pas de faire un choix, il s’agit des trois à la fois.
Tenez, alors que le calme était revenu sur le rocher après la dernière enquête, Voilà qu’un homme se présente et prétend être en possession de la vraie Joconde, volée par son ancêtre un siècle plus tôt. Invraisemblable ? Incroyable ? Disons que les deux autrices se sont basées sur des faits bien réels et pas forcément si anciens que cela pour écrire leur récit, et nous transporter dans le milieu de l’art, avec tout ce qu’il contient de passionnés, de personnes prêtes à tout pour acquérir des oeuvres qui leur sont chères ou pour les conserver par devers elles. Cela fait beaucoup de monde, et beaucoup de suspects possibles quand un meurtre est commis.
Et même s’il y a eu un meurtre (ce qui est le propre des romans policiers, cosy mystery compris), c’est un véritable plaisir de retrouver Poker, Calypso, Zézé Pinta (oui, la détective qu’incarnait Caly à la télévision brésilienne et dont elle entend la voix, ce qui la guide dans ses enquêtes) et toute leur bande d’amis. Ils sont toujours prêts à la soutenir, à l’aider, pour ne pas dire à voler à son secours si nécessaires – et réciproquement. Si le récit est aussi agréable à lire, c’est aussi parce que les personnages sont humains, très humains. Ils ont des valeurs (Arlette ou l’incarnation de la cause des animaux), mais aussi des soucis, des préoccupations, en bref, ils ne pensent pas qu’à eux-mêmes mais aussi aux autres. Oui, les personnages évoluent, et c’est normal, l’on ne s’attend pas à ce que tout reste figé sur le rocher.
Une nouvelle enquête à lire en toute saison.

4 réflexions sur “Le chat du rocher – tome 3 : Fatale Monna Lisa d’Alice Quinn et Sandra Nelson

  1. C’est un tel bonheur de voir ses personnages (y compris de la gente féline) se lier d’amitié avec ses lecteurs…Puisque nous avons pris un tel plaisir à vivre avec eux le temps de l’écriture, c’est un bonheur de savoir que les lecteurs ressentent le même moment de joie…Merciiii !

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