Le diamant (S 607) de Jérémy Wegmann

Précision sans lien avec ce livre :

J’ai passé une semaine particulièrement douloureuse d’un point de vue personnel. J’ai aussi cumulé les soucis. J’ajoute que voir son médecin deux fois en deux jours n’est pas la chose la plus fun pour démarrer le week-end de la Pentecôte. Je déteste le mois de mai. Je n’ai qu’une hâte : qu’il se termine ! J’espère donc que l’auteur a de l’humour.

Présentation de l’éditeur :

Fabrice Duprat

La flotte française dispose de quatre sous-marins nucléaires lanceurs d’engins : les SNLE, notre dissuasion nucléaire. Il y a également six sous-marins nucléaires d’attaque : les SNA, qui remplissent des missions de renseignement, des missions d’une grande sensibilité. Depuis quelques années, la France remplace ses six SNA de classe Rubis par une nouvelle génération de classe Suffren. Toujours six. Mais un septième manque à l’appel. Le Diamant (S 607) est un hybride entre cette classe Rubis et la classe Suffren, et, surtout, le seul qui officiellement n’existe pas. Caché du reste du monde. Je suis le commandant de l’équipage bleu de ce Diamant. Je suis le pacha.

Anne Lecourt

Je viens d’être nommée seconde du Diamant (S 607). Première femme à ce poste au sein de la Force océanique stratégique, la FOST. C’est ma première mission à bord de ce secret d’État.

Nicolas Hans

Je suis l’oreille d’or du Diamant. Je sonde les eaux où navigue notre soum. J’identifie le son de tout ce qui nous environne. Je sais identifier n’importe quelle menace.

Mon avis : 

J’espère bien que ce roman aura une suite ! Oui, je préfère le dire tout de suite : j’espère sincèrement revoir les personnages de ce roman, à commencer par Nicolas Hans, l’oreille d’or du Diamant, et Anne Lecourt, la seconde du Diamant.

L’action se passe en effet entièrement dans un sous-marin, et pas n’importe quel sous-marin, le joyau le plus secret de la flotte française, un mystère bien gardé, dont seuls une pincée d’élus connaît l’existence, un sous-marin hybride indétectable. Bref, nous sommes dans un huis-clos, et cela peut très vite devenir étouffant, surtout quand un incident vient tout remettre en cause. Je pourrai presque dire « accident », sauf que rien n’était accidentel dans ce qui s’est passé, que les secrets les mieux gardés peuvent se retrouver partagés presque malgré soi. Pardon ? Je ne suis pas très claire ? Je ne tiens pas à vous dévoiler l’intrigue, qui nous fait naviguer dans le présent de la mission (les sous-marins nucléaires se déplacent rarement pour des promenades de santé) et dans le passé des principaux protagonistes, passé récent (quelques semaines), ou passé plus ancien (dix ans). Cela nous permet aussi de connaître leurs états d’âme (pas le temps pour cela en mission, il faut être solide), leurs rêves, leurs aspirations personnelles et professionnelles. Cela nous permet aussi de mieux comprendre la manière dont ils réagissent face à ce qui se passe et qui n’était pas prévisible. Ce qui m’a intéressé aussi est la place qui est faite aux femmes dans la marine, et la forte misogynie qu’elles doivent encore affronter, si talentueuses fussent-elles.

Thriller ? Roman d’espionnage ? Roman psychologique ? Les trois sans doute !

Pour moi, un auteur à découvrir.

 

 

6 réflexions sur “Le diamant (S 607) de Jérémy Wegmann

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