Cat’s eye, tome 1 de Tsukasa Hôjô

édition Panini France – 466 pages

Présentation de l’éditeur :
Les trois soeurs Rui, Hitomi et Aï sont gérantes d’un café le jour et d’insaisissables voleuses d’oeuvres d’art la nuit ! Annonçant leurs futurs forfaits avec une carte de visite signée Cat’s Eye, ces cambrioleuses de charme s’attirent les foudres des forces de l’ordre. Un jeu du chat et de la souris se met en place et amuse beaucoup ce trio. Et pour rajouter un peu de piquant, l’inspecteur chargé de les arrêter n’est autre que Toshio Utsumi, le petit ami d’Hitomi… Cette double vie promet des instants cocasses !

Mon avis :

Ce n’est pas le manga que je voulais acheter ce jour, c’est pourtant avec celui-ci que je suis rentrée chez moi, parce que cela faisait très longtemps que je souhaitais découvrir cette série de manga, et j’ai été très heureuse de la découvrir dans une librairie spécialisée.

Si vous êtes de ma génération, vous avez sans doute vu, un dimanche soir, un épisode de cet animé (même si je ne suis pas sûre que le terme était très courant à cette époque) : il était diffusé le dimanche soir sur France 3. Certes, même si vous avez mon âge, peut-être ne le connaissez-vous pas : il est des parents qui interdisaient la télévision à leurs enfants, y compris le dimanche, ce n’était pas mon cas (oui, nous regardions la télévision en famille, et c’est ainsi que j’ai découvert Sherlock Holmes avec Jeremy Brett, c’est mon père qui avait insisté pour que nous regardions). Dans l’animé (enfin, sûrement pour sa diffusion française), les noms et prénoms des personnages étaient francisés, l’inspecteur se nommait ainsi Quentin – est-ce pour cela que le prénom a connu une grande vague en France ? Pourquoi pas ?

Mais revenons à notre manga, qui comporte pas moins de 466 pages (quatre autres tomes sont réédités sous ce format à ce jour). Cat’s Eye est un voleur de tableau que la police japonaise tente d’arrêter, si ce n’est qu’elle n’y parvient pas ! Et pourtant, ce voleur audacieux avertit toujours à  l’avance du lieu où il frappera, de l’oeuvre qu’il compte dérober. Il les aide ! Si j’emploie ce pronom masculin, c’est parce que les policiers sont persuadés qu’ils ont affaire à un homme, seul Toshio Utsumi, après un corps à corps assez particulier, découvrira que Cat’s Eye est une femme. De là à ce que les autres enquêteurs l’admettent, il y a un pas qu’il leur faudra franchir. J’ajoute que l’inspecteur, à chaque nouvel échec, envisage de démissionner. Sa petite amie est assez controversée à ce sujet. D’un côté, elle n’apprécie pas tant que cela qu’il soit dans la police. De l’autre, il est une source précieuse de renseignement, lui qui aime tant bavarder. Oui, la petite amie de Toshio n’est autre qu’Hitomi, l’une des Cat’sEye. Il le sait sans le savoir, puisque c’est le nom du café que tiennent les trois soeurs.

Il ne s’agit pas d’une simple histoire de voleuses plutôt douées, non. Les trois soeurs sont complémentaires, et si Hitomi excelle sur le terrain, Rui est celle qui monte les plans, prépare les stratégies, alors qu’Aï est très douée pour tout ce qui est technique – dans le premier tome, elle n’est encore qu’une lycéenne, et ses soeurs veillent à ce qu’elle poursuive sa scolarité sereinement. En effet, les trois soeurs cherchent à découvrir ce qui est arrivé à leur père, quinze ans plus tôt. Pour cela, elles reconstituent patiemment sa collection, sur la piste de ceux qui l’ont trahi.

Dire que ce manga est très réussi, que les dessins sont particulièrement parlants, que l’on est totalement dans l’action quand on le lit me paraît terriblement banal : si ce manga n’avait pas des dessins extrêmement animés, mouvementés, si les personnages n’étaient pas si fermement caractérisés, y compris les personnages secondaires, je ne pense pas qu’il aurait rencontré le succès qui est le sien. Cat’s Eye n’est pas un manga, c’est un classique !

Un mois au Japon avec Lou my lou book et Hilde

PS : voici onze ans, je chroniquai le tome 5, le seul que j’étais parvenue à trouver.

11 réflexions sur “Cat’s eye, tome 1 de Tsukasa Hôjô

      • J’arrive !!

        Je ne me souviens plus des détails, mais il me semble que je le regardais sur Club Dorothée ou ce qui l’a précédé (récré A2)… Je vais tenter de lire le manga « la rose de Versailles » (Lady Oscar).

        • Chouuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuette !
          Plutôt Club Dorothée, c’est vraiment elle qui a fait connaitre les animés en France et a été vivement critiquée pour cela (merci Ségolène R.).
          Bonne lecture ! Cet animé-ci passait sur France 2.

          • Comme si Cobra ou Ken le survivant étaient violents 😆 On est toujours critiquée et ensuite, quand on voit ce qu’il existe maintenant, on se dit que nos dessins animés du club Do étaient de la gnognote comparé aux jeux vidéos hyper violent…

            • Pour Ken le Survivant, je ne sais pas, je ne l’ai pas regardé. Pour Cobra, si, je le regardais.
              Mais oui, totalement – et ceux qui regardaient ne passaient pas des heures devant l’écran, une fois l’épisode terminé, on n’en parlait plus ou presque.

              • Cobra, avec les femmes à moitié nues, pas très génial pour les féministes, mais bon, ça a fait moins de mal que d’autres trucs (la côte d’Adam).

                Dans Ken, des types explosaient, mais c’était des méchants, na !

                On en parlait à l’école et puis, c’était tout… on jouait dehors, aussi.

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.