Les enquêtes de l’apicultrice, tome 1 : Échec à la Reine de Valérie Valeix

édition du Palémon – 280 pages

Présentation de l’éditeur : 

Éminente apicultrice consultante dans le Quercy, la jeune Audrey Astier parcourt le monde à la recherche de méthodes de travail différentes dans le but d’assurer la sauvegarde des abeilles.
Alors qu’elle a rendez-vous avec son vieux maître de stage, Janissou Laborde, dit le Papé, celui-ci disparaît mystérieusement…
Aux côtés du troublant lieutenant Steinberger, fraîchement affecté à la gendarmerie de Rocamadour après son retour d’Afghanistan, Audrey va courir le causse pour tenter de déjouer les pièges d’une effroyable société secrète prête à tout pour arriver à ses fins…

Préambule :

J’écris cet avis alors que la France voit une fronde sans précédent des agriculteurs. Nous verrons bien comment les choses tourneront. De toute façon, nous n’avons pas le choix.

Mon avis : 

Ce titre est le premier tome d’une série qui en comporte à ce jour sept, et je pense vous en faire découvrir plusieurs tout au long de cette année. Dans ce premier tome, nous faisons connaissance avec Audrey, apicultrice de son état, grande spécialiste de l’apiculture aussi, qui cherche tous les moyens de sauvegarder les abeilles. Son vieux maître de stage la contacte, pour une affaire urgente, mais quand elle arrive chez lui, il a disparu. Problème : il est majeur, il a toute sa tête, autant dire que les gendarmes ne seront pas nécessairement très réceptifs aux craintes d’Audrey, et certainement pas le lieutenant Steinberger, qui remplace un gendarme qu’Audrey a bien connu et qui, lui, se serait davantage inquiété de cette disparition hors-norme. J’ajoute que le mot « disparition » peut avoir plusieurs sens.

Et j’ajoute aussi, en pleine rupture avec le politiquement correct, qu’il y a des coups de pied qui se perdent. Non, pas à Audrey, qui ira jusqu’au bout des choses à ses risques et périls, face à  une société secrète qui comporte des membres tellement sûrs de la noblesse de leur cause qu’ils sont prêts à toutes les bassesses. Non, pas au lieutenant Steinberger, même s’il sera assez long à réagir – la procédure avant tout. Je secouerai volontiers ceux qui ne pensent qu’à la vengeance, des décennies plus tard, sans se questionner sur ce qui s’est réellement passé, se contentant d’une version partielle, partiale, ne cherchant absolument pas à voir que d’autres ont souffert autant que leurs ancêtres. Survivre n’est pas toujours une chance, parce qu’il faut porter le poids de ce que l’on a vécu. Comme je le dis à mes élèves, réfléchir, cela ne fait pas de mal. Ne pas le faire peut, par contre, avoir de très lourdes conséquences, comme on pourra le voir tout au long de ce premier tome des enquêtes de l’apicultrice.