A la une, à la deux, à la proie de Janet Evanovitch

édition Pocket – 281 pages

Présentation de l’éditeur : 

Donner toujours l’impression de savoir ce que l’on fait surtout quand ce n’est pas le cas.
Savoir reconnaître le déclic d’un fusil à pompe. Courir vite ! Céder quand l’agresseur a une bombe lacrymo plus grosse que la vôtre. Éviter de conduire avec un cadavre sur le pare-brise. Ne pas tomber sous le charme d’un copain d’enfance. Surtout quand il est devenu flic. Savoir se relaxer devant Winnie l’Ourson.
Et surtout, malgré un régime de limier à base de beignets, pizzas et hot dogs froids, une garde-robe réduite à un bonnet, une chemise de flanelle et un jean, savoir rester sexy et irrésistible ! ! !
Tout un programme pour Stéphanie Plum.

Mon avis : 

Alors que les enquêtes de Stéphanie Plum ont connu à une époque un grand succès – époque à laquelle je ne les lisais pas – il est très difficile de nos jours de mettre la main sur un volume de ses enquêtes, que ce soit en librairie ou en bibliothèque. Certes, il s’agit là d’un ouvrage uniquement distrayant, mais je ne pense pas que ce soit le seul roman auquel on peut coller cette étiquette.

Et pourtant, ce qui pourrait n’être qu’un simple divertissement nous renseigne sur la bonne société américaine. Mo est aimé de tous ! Seulement, Mo ne s’est pas présenté à sa convocation au tribunal pour port d’armes prohibées, et c’est le patron de Stéphanie qui avait payé sa caution. Je vous laisse deviner qui devra traquer Mo, ce gentil vendeur de confiserie, célibataire endurci, qui ne vivait que pour sa boutique. Cela ne plait pas à tout le monde puisque Mo est aimé de tous ! L’on ira pourtant de révélation en révélation à son sujet. Disons qu’il avait des secrets qu’il avait su profondément enterrer.

Disons aussi que certains américains ont une vision très particulière de la justice. Je ne parle pas des chasseurs de prime, qui sont parfaitement intégrés dans le paysage judiciaire américain – à leurs risques et périls, bizarrement, ceux qui fuient la justice ont rarement envie de se rendre gentiment. Non, je parle des citoyens américains au-dessus de tout soupçon, à la vie bien réglée, et qui pensent pouvoir rendre la justice eux-mêmes. Ils sont tellement sûrs d’eux qu’ils sont vraiment prêts à tout, et presque aussi dangereux que les repris de justice qu’ils poursuivent.

Dernier conseil : faites attention quand vous ouvrez une porte de placard, vous ne savez pas ce qui pourrait vous tomber dessus.

Challenge « American Year » – The Cannibal Lecteur et Chroniques Littéraires (du 15 novembre 2023 au 15 novembre 2024).

 

 

 

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