Manolito, tome 7 : Le Noël de Manolito d’Elvira Lindo

édition Folio Junior – 140 pages.

Présentation de l’éditeur : 

«À Noël, toute l’école a préparé un spectacle d’enfer pour épater le maire de Madrid. J’étais déguisé en berger, Grandes’O a récité un poème et si les brebis ne s’étaient pas montrées enragées et si Grandes’O n’avait pas eu de problèmes intestinaux, tout se serait bien passé. Sinon, j’ai expliqué au Bêta comment tomber les filles et, forcément, il a voulu m’imiter. Mais je lui pardonne, car il va y avoir du changement dans la famille García Moreno et ça risque de ne pas lui plaire…»

Mon avis : 

Ce septième tome est le dernier traduit en français, il n’est cependant pas le dernier de la série puisque dix ans plus tard est paru un tome 8, tome différent des autres puisqu’il met en scène un Manolito qui a grandi. A moins d’une traduction, il est peu probable que je le lise un jour.

Ce septième tome a un titre assez banal : Le Noël de Manolito. Nombreux sont les personnages qui ont eu droit à un épisode de Noël, même Maigret et Hercule Poirot y ont eu droit. Ici, cela pourrait presque sembler banal : quel enfant ne fête pas Noël ? Seulement, il ne s’agit pas ici de célébrer Noël en famille, il s’agit de célébrer un Noël bien particulier : le maire de Madrid en personne viendra assister au spectacle de Noël de l’école. Hors de questions que tout ne se passe pas bien, il faut lui montrer que les écoliers de Carabanchel, banlieue sud-ouest de Madrid, ne sont pas des petits sauvageons ! Pourtant, leur professeur ne rêve que d’une chose : son dernier jour d’école avant de partir loin, très loin de ce quartier, après avoir envoyé une bonne taloche dans le visage du dernier écolier qu’elle verra ce jour-là. Personne ne s’en offusque : les enfants ont l’habitude de recevoir des gifles, ils craignent simplement de recevoir une gifle différente de celles auxquelles ils sont habituées.

Ce n’est pas que rien ne se passe comme prévu, l’on pouvait s’en douter. Ce n’est pas que les institutrices ne vont pas rappeler urgemment aux parents qu’en CM2, les enfants ne peuvent plus porter le même costume qu’en maternelle. Ce n’est pas que les mamans ne se mettront pas toute à coudre le plus beau et le plus réussi des costumes, moutons et brebis pour les plus jeunes, bergers pour les plus âgés – quelles mamans cousent encore des costumes de nos jours ? C’est plutôt qu’un petit vent de révolte souffle parmi les parents, il suffit de lire la poésie qui sera récitée ce soir-là et qui montre bien qu’ils ne sont pas du tout dupes de la visée de cette visite, peu avant une année électorale.

Le titre du roman, en espagnol, est plus énigmatique : Manolito a un secret, un secret que lui a confié sa mère, un secret qu’elle a confié à tous les membres de la famille, sauf à son petit dernier. Quel est-il ? Il ne devrait pas tarder à être révélé !

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