Roldan, ni mort, ni vif de Manuel Vasquez Montalban

édition 10/18 – 152 pages.

Présentation de l’éditeur : 

 » Luis Roldán a dirigé la guardia civil de 1986 à 1993, date à laquelle il fut découvert qu’il s’était enrichi de 400 millions de pesetas pendant cette période. Convaincu de corruption, accusé de détournements de fonds, il est rapidement devenu l’homme le plus recherché d’Espagne. L’homme le plus recherché pour les uns et celui qu’on avait le moins envie de voir resurgir pour les autres. Vázquez Montalbán a écrit ce roman à chaud et Planeta l’a publié en 1994, pendant et non pas après l’affaire Roldán. Pepe Carvalho travaille ici sur une affaire en cours, en même temps que (ou « à la place » ou « contre ») la police espagnole. Le projet de Vázquez Montalbán n’était pas bien sûr de résoudre cette affaire (Roldán a finalement été arrêté en février 1995), mais de s’interroger sur le destin d’une démocratie qui s’appuie sur des hommes « aussi dépourvus d’idéologie que de scrupules ».  » Le Matricule des Anges

Mon avis : 

Ce récit, si vous lisez donc le 4e de couverture des éditions 10/18, n’est pas inspiré de faits réels, il est un fait réel à lui tout seul, puisque, quand il a été écrit, tout le monde ignorait le dénouement de ces faits. Par contre, visiblement, il fallait bien se voiler la face pour ne pas savoir l’étendu des fonds détournés par ce charmant personnage.

Par contre, s’il est des personnes que j’ai été ravie de retrouver, c’est Pepe Carvalho, spécialement missionné pour mettre la main sur cet homme, qui a vraiment fait beaucoup, mais alors beaucoup de détournements, y compris le détournement de trop (dans les magouilles, il faut savoir s’arrêter à temps) et Biscuter, qui a fait un stage à Paris, pour parfaire ses connaissances culinaires en matière de soupe. C’est dans une enquête complètement foutraque que l’on met les pieds, elle part dans tous les sens, y compris géographique, et l’on essaie encore de faire dévier Pepe : c’est fou le nombre de personnes, hommes, femmes, sortant non de l’ordinaire, mais se mettant au-dessus de l’extraordinaire, qu’il sera amené à croiser. A croire que les services secrets du monde entier, ou presque, se sont tous réunis pour l’opération Roldán, ni mort, ni vif.

Un livre extrêmement plaisant !

4 réflexions sur “Roldan, ni mort, ni vif de Manuel Vasquez Montalban

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