Les folles enquêtes de Magritte et Georgette, tome 5 : Leffe-toi et marche !

Présentation de l’éditeur :

Une mystérieuse disparition suivie de de crimes en série à l’Abbaye de Leffe.
En ouvrant le journal, Georgette découvre la disparition de son amie Justine, passionnée d’histoire, et qui effectuait des recherches à l’abbaye de Leffe. Il ne lui en faut pas plus pour entraîner Magritte dans l’aventure. Et ce n’était pas gagné : René est anticlérical, mais bon, il aime boire une bonne Leffe…
Une fois là-bas, nos deux détectives accompagnés de leur chienne Loulou rencontrent le savoureux chanoine Jean Baptiste, amoureux de Jésus, de la bière et des chansons paillardes. Il a son QG au Confessionnal, un bistrot haut en couleurs, en face de l’abbaye. Ce dernier leur apprend que Justine aurait découvert un parchemin dévoilant la formule secrète de la bière donnant la vie éternelle, rien que ça. Sauf que sous le chapeau boule se cachent quelques meurtres bien arrosés et des mystères en trompe l’œil. Entre certains chanoines qui vont y passer et la tête du cuistot retrouvée dans une casserole, ça va swinguer…

Mon avis :

Quel plaisir pour moi de retrouver Magritte et Georgette pour une de leurs enquêtes. Cette fois-ci, Georgette est personnellement touchée, parce qu’elle connaissait la jeune femme qui a disparu. Justine, en effet, venait souvent à la boutique que tiennent Georgette et sa soeur. Georgette veut donc enquêter, savoir ce qu’il est advenu de la jeune femme. Il lui faut se rendre à l’évidence : sa famille n’en a rien à faire. Et quelle famille ! Elle s’est mariée non pour la fuir, mais pour ne plus être interrogée sur la possibilité pour elle de se marier à quelqu’un de bien – et le mari qu’elle s’est trouvée convient à ses parents. Sa mère est rigide, rigidifiée, rien ne doit déranger son quotidien bien ordonné, et la disparition de sa fille ne l’inquiète pas plus que cela. Le père ? Trop occupé par son entreprise. Le mari ? Trop occupé à paraître insignifiant. Et tous les deux sont trop occupés par leur vie extra-conjugale, soigneusement dissimulée. La grand-mère est un cas d’école, complètement barrée, bien décidée à enquiquiner sa coincée de belle-fille le plus possible, jusqu’au bout. Elle sait tout – notamment à cause de la bêtise crasse de la sus-dite belle-fille – et est tout à fait prête à dire tout à Georgette et René, l’air de rien (cela me fait toujours drôle d’écrire Georgette et René, parce que ce sont les prénoms de mes grands-parents).

Il faut de tout pour faire un monde, il faut de tout pour faire une abbaye, et certains membres de la congrégation sont particulièrement gratinés – ce qui ne les empêche pas d’être sympathiques. Cependant, détenir des secrets, même si ceux-ci semblent infimes, eh bien, cela peut être fort dangereux. De même, il est des policiers qui sont non des caricatures de policiers, mais le reflet fidèle, hélas, de ce que certains enquêteurs peuvent être : suivre une idée fixe, être sûr de soi, écarter tout ce qui ne conforte pas son idée préconçue, voir des preuves là où il n’y a rien, si ce n’est des émanations d’un cerveau complètement tordu. Puis, ce n’est pas la faute de Magritte et de Georgette si Loulou a un don pour trouver des cadavres, non ?

A lire si vous souhaitez passer un bon moment de lecture.

8 réflexions sur “Les folles enquêtes de Magritte et Georgette, tome 5 : Leffe-toi et marche !

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