Les enquêtes de l’apicultrice – tome 3 : Confession d’un pot de miel de Valérie Valeix.

édition du Palémon – 428 pages

Présentation de l’éditeur : 

L’apicultrice Audrey Astier et son compagnon, le lieutenant Steinberger, sont invités au Château de Haut-Briac par la nouvelle maîtresse des lieux, Héloïse Robart, une ancienne élève d’Audrey.
La jeune femme vient d’épouser Edmond Robart, propriétaire du domaine viticole et collectionneur de vins anciens. Quel endroit plus idyllique pour partager la joie d’attendre un enfant, avant le départ en Russie d’Antoine qui doit préparer les épreuves du championnat du monde de natation.
Cependant, l’ambiance s’y révèle si lourde de tensions qu’ils s’apprêtent à prendre congés. Mais lorsque le châtelain est assassiné, Audrey reste soutenir son amie, sur laquelle pèsent de forts soupçons.
Un nouveau crime survient..

Mon avis : 

Chaque enquête de l’apicultrice peut être lue indépendamment les unes des autres – même si, comme je l’ai fait, avoir débuté par le premier tome peut être une aide précieuse ! Dans ce tome 3 (promis, j’ai commencé le 2), Audrey Astier est fiancée au lieutenant Antoine Steinberger, qui prépare les championnats de natation, bien décidé à revenir au plus haut niveau. Ils sont invités par une ancienne élève d’Audrey, Héloïse, une jeune femme qui vient tout juste de se marier avec un riche châtelain viticulteur. Celui-ci est veuf d’une première union, et est le père d’une jeune femme, Alexia, qui ne s’entend guère avec son père et déteste copieusement sa belle-mère et la soeur de celle-ci, Agnès. A vrai dire, j’aurai gagné du temps en disant qu’Alexia n’apprécie qu’une seule personne : elle-même.

Avant même que des éléments tragiques ne surviennent, j’ai trouvé l’ambiance pesante dans ce domaine viticole. Je ne dis pas que le milieu des apiculteurs est plus serein, je dis simplement que la famille Robart est liée aux autres grandes familles de la région, les alliances ou les ruptures ont crée des liens et des dissentiments durables depuis trois générations. L’amour rend aveugle… Edmond Robart ne m’a pas semblé des plus sympathiques, et je me demande au bout de combien de temps Héloïse en serait venue à penser la même chose, elle qui, déjà, ne lui confie pas certains pans de son passé. Rien d’inavouable, je vous rassure, mais ce qu’elle a tu en dit bien plus long que ce qu’elle a dit.

Ce qui a causé la mort d’Edmond est particulièrement créatif. Il en a fallu, de la rancoeur, du ressentiment, de la persévérance pour parvenir à le supprimer. En dépit de tout cela, les suspects ne manquent pas, ils se bousculent même, tant Edmond a tout fait pour se faire haïr, y compris des personnes qui auraient dû l’aimer. Il est des personnes qui vivent dans le passé, ne parviennent pas à s’en dépêtrer, à aller de l’avant. Il en est d’autres qui parviennent à faire avec, à vivre dans le présent, et à se projeter dans le futur. Oui, ce n’est pas facile, surtout si l’on a vécu une tragédie, comme Antoine, le mutique lieutenant alsacien. Pourtant, c’est possible, et c’est aussi ce que cette intrigue tend à nous montrer.

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