Présentation de l’éditeur :
Manolito, surnommé « le Binoclard », est terriblement bavard. Dans ce livre, il nous raconte tout, comme s’il parlait à un copain : sa vie, son grand-père, ses amis (notamment Paquito l’extraterrestre), l’école, son anniversaire, ses bêtises, ses bagarres, et quelques punitions aussi… Créé à l’origine pour la radio espagnole, Manolito est l’équivalent espagnol de notre Petit Nicolas. C’est dire sa popularité. Le récit de ses tribulations dans un quartier pauvre de Madrid est irrésistible.
Préambule :
Gros coup de mou au moral : je vous épargne ce qui se passe au travail (je pourrai rédiger des pages et des pages). Je me sens donc particulièrement à fleur de peau en ce moment. Gros besoin de déstresser.
Mon avis :
Connaissiez-vous Manolito ? Moi non, pas avant d’avoir fait des recherches pour trouver des oeuvres de littérature jeunesse espagnole, parce que je ne peux pas dire que je connaisse grand’ chose sur ce sujet. J’ai donc trouvé cette série, qui comporte sept livres, et j’en ai emprunté deux à la bibliothèque.
Manolito nous transporte dans ce qui est déjà le siècle dernier depuis presque un quart de siècle. En effet, le premier tome a été traduit en 2009, mais il date de 1994. Pas de téléphone portable, pas de réseaux sociaux, à peine une télévision. Il ne s’agit pas de dire « c’était mieux avant », non, il s’agit de se souvenir de ce que pouvait être la vie d’un enfant dans les années 90. Le quatrième de couverture le compare à notre petit Nicolas français, et je reconnais que c’est aussi une pensée qui m’est venue, tant Manolito est un enfant à la fois unique et représentatif de son époque, de son quartier. Il vit à Madrid, il a un père camionneur qui est toujours sur les routes, une mère sévère, spécialiste de la baffe de côté (pourrait-on écrire cela de nos jours ? non), un grand-père qu’il adore et qui estime sa mort imminente, un petit frère aussi, insupportable à ses yeux. Il voudrait être son petit frère, et son petit frère voudrait être lui.
La force de ce récit est de nous conter de manière épique les petits riens du quotidien. Quelle expédition pour trouver un nouveau bouton pour son duffle coat ! Ne parlons même pas de sa visite chez la psy, qui souligne son besoin d’être écouté – mais pas par elle. Il faut dire que le quartier où vit Manolito a mauvaise réputation, et que leur sévère et intraitable institutrice tient vraiment à ce que ses élèves réhaussent leur réputation ! Ce n’est pas gagné, autant vous le dire.
Une série que j’ai aimée découvrir, et dont j’espère lire d’autres tomes au cours de ce mois.
Heureusement qu’il existe ce genre de petits livres pour déstresser ! Putain de boulot, putain de tout… courage !
Oui ! J’ai fait des emprunts aujourd’hui, j’ai aussi acheté un livre qui est très bien, donc je pense que trois nouveaux billets espagnols, voire quatre, paraîtront la semaine prochaine.
Chouette alors ! Fait moi un peu de l’ombre, c’est trop facile quand il n’y a pas de concurrence et à vaincre sans périls, on triomphe sans gloire 😆
Il faut simplement que j’y parvienne, la semaine a été nettemente plus dure que prévu. Ajoutons que le village voisin de mon collège a été inondé, donc les routes sont impraticables.
Oh purée, la poisse totale…
On a eu des inondations en Belgique aussi, mais pas dans la famille… ni dans communes voisines…
Oui, la vidéo envoyée par une collègue qui a été bloquée quarante-cinq minutes est impressionnante.
Une seule commune a été touchée.
Toujours la même chose : trop d’eau ou pas assez![:/](https://s0.wp.com/wp-content/mu-plugins/wpcom-smileys/uneasy.svg)
Oui, c’est très pénible pour ceux qui le vivent.
Effectivement
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