Bonjour à tous
Bien que je croule sous le travail, j’ai souhaité prendre le temps d’aller au cinéma, pour voir un film que j’avais très envie de voir depuis sa sortie : Le bleu du caftan de Maryam Touzani.
Je serai brève : c’est un très beau film, qui nous parle d’amour, de l’amour que l’on vit, que l’on éprouve, que l’on n’ose pas partager, que l’on ne peut pas partager. C’est un film tout en pudeur et toute en bienveillance. Je pense ici au personnage central de Mina, magnifiquement jouée par Lubna Azabal, qui veille sur Halim (Saleh Bakrr), l’homme qu’elle aime depuis vingt-cinq ans, protégeant son secret : Halim est homosexuel (le code pénal punit l’homosexualité jusqu’à trois ans de prison). Or, si Mina l’a toujours protégée, elle l’a aussi « couvée », y compris dans son travail. Halim est maalem, tailleur de vêtements traditionnels marocains, et c’est elle qui s’occupe des clientes, pas toujours très contentes, parce que coudre et broder un caftan prend du temps. Alors, quand le spectateur voit arriver Youssef, le nouvel apprenti, passionné par son travail, il se dit que… et ce n’est pas que le spectateur se trompe, c’est que les choses peuvent se passer différemment de ce que celui-ci pensait.
Ce film nous parle de la transmission, aussi, de ce que l’on choisit de donner (ou pas) à son enfant, du savoir-faire que l’on transmet à son apprenti – à condition de trouver quelqu’un qui veuille apprendre une tradition.
Ci-dessous, la bande-annonce :
Tu as bien fait, ça change les idées, le cinéma et ça détend ! 🙂
Surtout quand c’est un très bon film.
Encore plus !
Oui !