édition Didier Jeunesse – 194 pages.
Présentation de l’éditeur :
Yume, Tamago et Kouhai-Shu ont surmonté avec brio les premières épreuves de Chugakko Académie, la fascinante école de dresseurs de dragons dont ils font partie. Les trois amis se sont à peine remis de leurs émotions qu’un cataclysme frappe l’île de Chouwa : le Dragon-Ancêtre a été libéré ! Conscient qu’une telle menace ne peut rester incontrôlée, le trio doit réagir. Mais l’ermite qui a mené les enfants sur sa piste est-il vraiment celui qu’il prétend être ?
Mon avis :
Merci aux éditions Didier Jeunesse et à Netgalley pour leur confiance.
Tout d’abord, je dirai simplement qu’après avoir refermé ce second tome, j’espère sincèrement qu’un troisième, voire un quatrième verront le jour, parce que l’on n’en a pas fini d’explorer l’univers de Chugakko Académie. Le tome 2 reprend immédiatement après la fin du tome 1 – autant dire que nous sommes plongés immédiatement dans l’action. Nos trois héros n’ont plus vraiment ni le temps ni même l’occasion de se retrouver calmement à l’académie et de potasser leurs cours. Ils sont sur le terrain et doivent lutter contre leur ennemi. Les scènes de combat, les affrontements, sont particulièrement intéressants à lire. Grâce à Yume et à ses « rêves », nous en découvrons un peu plus sur le passé de l’île et des dragons, mais aussi sur son passé à elle. Il est bien des secrets sur cette île et ils sont loin de tous nous avoir été révélés.
J’avais peur, en refermant le tome 1, que l’intrigue soit un peu manichéenne. Or, elle nous invite ici à nous poser la question sur la domestication ou, pour être plus cru, sur l’asservissement des dragons. Apprendre à les monter, c’est très bien, c’est très très bien, selon l’académie, cela nécessite un long apprentissage, pour domestiquer le dragon, quelle que soit sa race. Et si on le laissait simplement vivre sa vie en toute liberté ? Réflexion à mener, dans notre monde, en ce qui concerne tous les animaux dits « sauvages ». Réflexion à mener aussi, sur les expérimentations que certains sont prêts à faire pour « améliorer » la race des dragons. Déjà faits dans notre monde également. A méditer également sur les conséquences que cela entraîne (voir les races de chiens « améliorées »). Je m’écarte peut-être un peu de l’intrigue, mais je trouve toujours intéressant qu’un livre sache faire naître des réflexions.
Pour revenir au récit, il montre aussi (et heureusement) que les personnages peuvent changer, évoluer, reconnaître et apprendre de leurs erreurs. Tous ? Ce serait à espérer.