Présentation de l’éditeur : Une femme célibataire, une voiture en feu, et ce même schéma qui se répète : un homme charmant s’introduit à des mariages, y repère sa victime et la courtise pendant des semaines avant de l’emmener dans son cottage isolé, loin de tout témoin potentiel. La nouvelle brigade d’élite de Carol Jordan se met sur la trace de ce tueur méticuleux qui ne laisse rien au hasard. Mais l’enquête se mêle aux ombres du passé de Carol qui, plus que jamais, aura besoin du soutien indéfectible du profileur Tony Hill. En nous invitant à nous faufiler dans les coulisses de la scène de crime, Val McDermid nous tient en haleine, spectateurs fascinés, jusqu’au coup de théâtre final. Cet épisode charnière de la série bouleversera le destin du duo emblématique. Mon avis (article programmé) : Je n’avais pas lu de romans de cette autrice depuis 2015, et ma dernière lecture avait été plutôt un échec. Il faut dire que ce n’était pas un polar, mais une réécriture d’un roman de Jane Austen, réécriture que j’avais trouvée ratée. Pour (re) découvrir cette autrice, j’ai choisi cette fois un polar, mettant en scène ses deux enquêteurs phare, Carol Jordan et Tony Hill. Le moins que je puisse dire, c’est que cela ne va pas très bien pour Carol. Elle a beau être à la tête de sa brigade, tout n’est pas simple, à cause d’événements tirés de son passé récent (je ne spoile pas, si vous n’en être pas au tome 10), événements dont elle peine à se remettre, événements qui lui pèsent, largement. C’est à cause de ces événements que Tony a emménagé avec elle, pour l’aider. Leur brigade se retrouve au prise avec un meurtre, puis un deuxième. Ce n’est pas que l’enquête prend son temps, c’est que l’enquête prend du temps – pour examiner la scène du crime, pour identifier la victime, prévenir et interroger les proches, au sens large du terme. Une enquête est bien plus facile, justement, quand le coupable est un proche – sauf que personne n’en voulait à Kathryne, pas même ceux qu’elle avait dû licencier. C’est dire à quel point cette jeune femme sans histoire pouvait se montrer pleine d’empathie. Le lecteur aura de l’avance, il saura pourquoi le tueur agit ainsi – et le détester encore plus. Oui, l’on ne parle pas de féminicide dans ce roman, ni de patriarcat, et pourtant, cet homme tue des femmes parce qu’elles sont, pour lui, des proies faciles, parce qu’il avait la possibilité de le faire, un tueur réfléchi, appliqué, qui ne s’arrêtera que si on l’arrête. Sera-ce le cas ? Pour ma part, je puis vous dire qu’après lecture de ce roman, je ne verrai plus un paquet de chips de la même manière. Et je respecte la volonté de l’autrice, en en révélant le moins possible sur le dénouement.
Après un Faulkner, je ne vois plus les épis de mais de la même manière et je ne veux pas savoir pourquoi tu as ce même soucis avec un paquet de chips…
Cela fait longtemps que je n’ai plus lu cette autrice, je ne pense pas que j’y reviendrai, trop, trop à lire…
Je crois que je ne lirai pas le Faulkner.
Les chips ont des propriétés que j’ignorai. Un coup à les interdire en sortie scolaire.
Pour ma part, je n’y reviendrai pas, ou alors dans très très longtemps.
J’ai eu du mal avec ce Faulkner là….
Je ne suis plus fan des romans policiers sanglants, de la violence, je ne dis pas non (en littérature), mais il ne faut pas que ça vire au gore…
Là, ce n’est pas tant que c’est gore, c’est plutôt que cela utilise des objets du quotidien pour les métamorphoser en quelque chose de très dangereux.
Faulkner avait utilisé un épi de maïs pour un truc très glauque et tout de même dangereux…
Là, les chips sont fatales, et pas seulement pour la ligne !
Tais-toi, j’adore les chips, mais je n’en mange qu’une fois semaine… et 30g !!
Promis, je ne dirai plus rien.
PTDR
Je reste silencieuse….
Je ne connais cette autrice que de nom, peut-être lirai-je la 1ère enquête un jour…
J’ai du mal à me souvenir des enquêtes que j’ai lu d’elle, sauf une. Par contre, je sais que ce n’est pas la première fois que je suis déçue par un de ses romans.
Je comprends, ce n’est pas une urgence pour moi, c’est seulement si j’en ai l’occasion 😉
J’ai mis dix ans à relire cette autrice, c’est dire à quel point la lecture de ses romans, ses personnages ne m’ont pas manqué. Je ne pourrai pas rester dix ans sans lire ou relire Agatha Christie, Andrea Camilleri, pour ne citer que ces deux auteurs.
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