Présentation de l’éditeur :
Tandis que sur la terre ferme, Montalbano est aux prises avec la révolte d’ouvriers dont le chantier naval ferme pour cause d’incurie d’un jeune héritier jouisseur, au large de Vigàta croise une splendide goélette. Y embarquent des femmes magnifiques dont le commissaire aura l’occasion de faire la connaissance, et aussi de plus inquiétants personnages. Mais le commissaire commence à peine à enquêter sur les activités du voilier qu’il est démis de ses fonctions et traîné dans la boue. Surgit un étrange et sympathique agent du FBI sicilo-américain. Avec son aide, et celle de son fidèle Fazio ainsi que de l’inénarrable Catarella, le commissaire démis devra agir sous couverture pour réussir un des plus gros coups de sa carrière aux dépens de trafiquants internationaux. Pour cela, il devra manier la mitraillette, et également affronter un défi inédit. Familier des bonnes tables, mais pas des cuisines, il lui faudra se mettre aux fourneaux.
Mon avis :
Merci aux editions fleuve noir et à Netgalley pour ce partenariat.
Je commencerai par la fin, une fois n’est pas coutume : si quelqu’un se plaint de certains développements de l’intrigue en se disant « ce n’est pas possible », je les renvoie à la postface signé Andrea Camilleri dans lequel il explique son choix de construction d’intrigue. Maintenant, de mon côté, je serai claire : j’aime les romans d’Andrea Camilleri, j’aime Salvo Montalbano, et peu importe le sujet de son enquête, je veux lire tous les romans qui le mettent en scène.
Montalbano doit faire avec – avec des ouvriers en grève parce que leur nouveau patron préfère ses intérêts à ceux de son entreprise. Il n’est malheureusement pas le seul, totalement déconnecté de la réalité, sauf la sienne, celle qui lui permet d’avoir la vie la plus agréable possible. Il se questionne cependant, sur certains faits, la présence d’un bateau bien tapageur. Seulement voilà : Montalbano est victime d’une campagne de calomnie, on cherche à le mettre prématurément à la retraite, il est même remplacé dans son propre commissariat.
Il ne prend pas le temps de se lamenter, ce n’est pas son genre, il prend cependant le temps de faire semblant de se lamenter. Pourquoi ? Parce qu’il se retrouve dans une enquête plus complexe qu’il n’y parait, parce que, plutôt que de parler de cuisinier de l’Alcyon, ce roman m’évoque plutôt une partie d’échec dans lequel Montalbano essaie de ne pas être qu’un pion, mais d’être plus que cela : pas facile quand nombreux sont ceux qui vous manipulent ou qui essaient de le faire. Il est aussi des personnes qui pensent être chevronnées, et qui se font avoir, eh bien comme des bleus. Ce sont des choses qui arrivent sur la mer Méditerranée.
Oui, c’est une enquête de Montalbano pas tout à fait comme les autres, et cela empêche-t-il le plaisir de lecture ? Non !
Oh, je n’aurais jamais pensé que c’était un Montalbano, en voyant la couverture ! Chouette, encore un que je n’ai pas lu et que je pourrai lire, un jour où j’ai envie de douceur (tout en prenant des claques).
Si, si. Je ne le pensais pas non plus d’ailleurs. Oui, c’est exactement cela.
Pas terrible la cover !
Je confirme.
Ah, je ne suis pas la seule à la trouver moche ! Ils n’avaient pas le budget, ou quoi ? 🙂
Pire : ils l’ont peut-être trouvée très belle.
Oui, ça c’est pire !!! mdr
Cela s’appelle être déconnecté de la réalité.
Je m’interroge souvent quand je vois des couvertures hors-sujet, voire vraiment horribles : comment est-ce possible ?
Comme s’ils s’en foutaient, ne voulaient pas attirer les clients avec une belle cover…
Parfois, c’est vraiment le cas : « nous, les français, nous sommes au-dessus de ça ».
Oui, je remarque souvent ça, et pas que chez les français… 🙂 et dans tous les sujets !
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Oh, ça fait longtemps que je n’ai pas lu d’Andrea Camilleri… Regardes-tu la série Montalbano lorsqu’elle passe sur France3 le dimanche soir ?
Oui, et je l’aime beaucoup.