Mon chat à tout faire est encore tout déprimé, tome 1

Présentation de l’éditeur :

L’histoire d’une employée de bureau et de son chat géant !
Saku est une employée de bureau sinistre, harassée par sa vie citadine. Ces derniers temps, son chat noir, Yukichi, qu’elle a recueilli sur un coup de tête quelques années plus tôt, semble agir de façon inhabituelle… Hein ? Depuis quand les chats sont-ils aussi grands ?!
Suivez le quotidien paisible de ce superchat des tâches ménagères et de sa maitresse nonchalante.
Comment ne pas être déprimé quand on doit tout faire à la place de son maître ?!

Mon avis : 

Je rédige cet avis avec Fidélio sur les genoux, Fidélio, presque trois mois, et la taille d’un chaton de sept semaines. Il est encore un peu fiévreux, il a (encore) perdu ses moustaches (je me demande si elles seront un jour assez solides pour ne pas casser) mais il a bien pris ses biberons ce matin – et ses croquettes ce midi.

Saku est une employée de bureau ordinaire. Rien ne la distingue d’une autre employée de bureau. Elle n’aime pas particulièrement son travail, elle le fait du mieux qu’elle peut. Elle est cependant toujours impeccable, a souvent un parapluie pliant dans son sac à man (j’ai ainsi découvert qu’au Japon, il existait des parapluies jetables), mange des bentos équilibrés et savoureux tous les midis, sa maison est bien rangée… mais elle n’y est pour rien ! Trois ans plus tôt, elle a recueilli un chaton égaré sous la pluie – il restait plus longtemps sous la pluie, il ne survivait pas (quand je vois dans quel était est Fidélio sur mes genoux, j’ai envie d’ajouter, « je confirme », même si dans son cas, l’orage a eu lieu voici deux mois et un jour). Ce chat Yuki est un Main Coon, mais il a démesurément grandi, au point qu’on peut le prendre pour un adulte déguisé en chat. Surtout, c’est lui qui gère tout chez Saku, repas compris – elle ne sait même pas faire cuire un oeuf, préparer des nouilles instantanées est pour elle le top de la cuisine. Pourquoi fait-il toutes les tâches ménagères ? Il a un motif pour cela, un motif légitime, cependant, je peux comprendre qu’en voyant l’ampleur de la tâche qu’il doit effectuer quotidiennement, il soit « tout déprimé ». Quand Saku se laisse aller, sa maison est un vrai dépotoir, elle boit un peu trop, pour ne pas dire beaucoup trop, et ce n’est pas beau à voir. Son chef, qui en a eu l’occasion quelques années plus tôt (c’était avant que Yuki ne se mette au rangement), peut le confirmer.

Alors oui, ce n’est pas un manga « réaliste ». Je me dis même que ce n’est pas un manga « mignon » parce qu’il nous parle de ses employées de bureau, trop harassées par leur travail pour avoir ne serait-ce qu’un peu de vie personnelle – il arrive à Saku de passer la nuit au bureau en cas de surcharge de travail, et elle n’est pas la seule. Son chef ? Il parvient à dégager un peu de vie privée, il s’occupe de sa nièce, Yume, même s’il affirme ne pas savoir s’y prendre avec les enfants. Si Saku s’aperçoit qu’elle ne sait pas grand chose de la vie de ses collègues, elle se rend compte aussi qu’elle ne s’est jamais demandé ce que son chat faisait toute la journée – parce que, forcément, il n’a pas des occupations de chat !

Sera-t-il aussi déprimé dans le tome 2 ?

15 réflexions sur “Mon chat à tout faire est encore tout déprimé, tome 1

  1. Ah oui, en effet, pas drôle pour Fidelio… je pensais que tu allais nous parler d’un manga drôle et je vois que non, sous le couvert d’un truc inhabituel et fantastique, ça parle tout de même d’un fait de société.

    Ok, je note !

  2. Il est dans ma wish list ayant été intriguée par le titre sans savoir à quoi m’attendre alors merci pour ton avis ! Je ne pensais pas forcément trouver cette thématique du travail mais elle m’intéresse, surtout dans un contexte japonais.

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